Arnold Lagémi

Washington, ses alliés et ses complices accordent à l’Iran le Pouvoir Nucléaire en n’ignorant pas l’usage projeté,  assorti des menaces d’anéantissement de l’Etat d’ Israël. Dans ces conditions, chacun abat son masque. Ce n’est plus une faute, une erreur qu’il faut dénoncer, car, on n’est plus dans le registre de la politique ou de la diplomatie.

On est, de plain pied face à une situation dramatique menaçant Israël de mort. Nous sommes confrontés à une volonté d’homicide volontaire de tout un peuple avec une préméditation méticuleusement organisée.

Du point de vue du droit international ou de ce qu’il en reste,  l’exigence,  avant la signature de cet accord meurtrier, eût du être l’imposition ou  condition préalable, de renoncer à la « Solution finale ! »

Fatale convergence avec Meïn Kampf où dès 1925, Hitler prévenait et n’a pas varié. L’histoire se répète t-elle ?  Non, car la volonté d’anéantissement du peuple juif, n’a jamais quitté la scène. Elle ne se répète pas. Elle poursuit ! Et, il n’ya pas de précédent dans l’histoire où la volonté affirmée de tuer  n’ait  été, au minimum,  prévenue d’un faux pas. Quant à la volonté » des Nations d’en finir avec Israël, elle n’a jamais été aussi lumineuse que dans « l’accord genévois.

L’espoir d’Israël, c’est son Rocher et Tsahal. N’ayant aucune habilitation pour parler au Rocher, fût-il d’Israël, j’ai, par contre, la possibilité de confirmer au Chef de Tsahal que l’attachement  du  peuple d’Israël à sa personne et à l’armée placée sous ses ordres est indissociable de l’idée même de la Nation. Cette lettre déjà adressée au Chef d’Etat major, trouvera, dans les circonstances qui sont nôtres, désormais, l’occasion d’être, de nouveau, réaffirmée, sans pour autant être répétée. Car il y a des aveux d’attachement dont la signification ne dépend pas du nombre de fois où ils sont exprimés mais de l’opportunité de les inscrire dans le cadre de vie ! C’est le cas aujourd’hui !

Au Général en Chef Benny Gantz, Chef d’Etat Major de l’Armée de Défense d’Israël,

Mon général,

J’ai eu envie d’imaginer que cette lettre vous parviendrait. Ainsi, faisant comme si vous la liriez, je vous l’écris, en mon nom certes,  mais également au nom des millions  de Juifs qui, ne la désavoueront pas, parce que, tant en Israël que par le monde,  ils ont, en cette période de danger,  les yeux et l’esprit collés à vous et à la prestigieuse armée placée sous votre commandement.

Des conseils à vous prodiguer serait puéril,

Des prières à vous adresser serait perte de temps,

Mais, en cette période d’ultime danger, qui débouchera probablement sur une confrontation, j’ai la prétention de croire que vous avez besoin de savoir, qu’outre Tsahal, chaque Juif sur la planète, se considère mobilisé et à vos ordres, la confiance à la place du cœur et l’obéissance à la place de l’âme.

Vous allez être aux avant postes,  vous serez en tête de l’armée d’Israël, et, tel, le roi David, vous porterez, par les ordres que vous donnerez , le destin d’Israël entre vos mains. En regardant vos soldats, persuadez vous, que les vivants et les morts d’Israël sont à vos côtés. De  Bar Kohba à Aniléwitz, des maranes aux Dreyfusards, d’Anne Franck au dernier soldat de Tsahal tombé, pas un ne manquera à l’ordre de réquisition générale.

Ils sont venus vous apporter le soutien de leur présence et vous offrir la force des souffrances endurées et, si vous entendez des murmures dans leurs rangs, n’ordonnez pas le silence, ce sont leurs prières …Même le « Vieux Lion » de Sdé Boker est parmi eux…

Mon Général, si la vie et la survie d’Israël dépendent de vos prouesses, la gloire du D.ieu d’Israël n’est rien sans votre victoire.

Vous serez accompagné, mais demeurerez seul dans vos décisions. C’est pour vous rappeler la présence de ces ombres immenses qui peupleront votre solitude que cette lettre ou plutôt  ces pensées, vous sont adressées  sous couvert du vent du désert, porteur d’inspiration selon la Thora. Jaimerais dans cette missive au contenu lourd, laisser une petite place à l’humour qui nous aidés à tant endurer. De facto, ma petite fille, Dorine, fierté de ceux de ma lignée qui vécurent dans l’exil fera partie de ces messagers d’espoir,  puisqu’honorée par l’uniforme  porté depuis une semaine, elle y joindra les vœux personnels d’une famille pour laquelle, le Grand Connétable que vous êtes, si les titres nobiliaires existaient encore, vous attribuerait, la qualité de Prince de Jérusalem, de Grand Duc de Tel Aviv, de Prince de Haïfa, et de  Comte de Netanya

Que le D.ieu d’Israël éclaire votre route et illumine votre âme !

Am Israël Haï !  (Vive le peuple d’Israël !)