Il est essentiel, opportun et nécessaire de prendre un instant de recul par rapport aux propos insoutenables tenus par Louis Darquier de Pellepoix, deuxième Commissaire Général aux Affaires Juives, nommé à ce poste par le funeste et sinistre Pierre Laval, en remplacement de Xavier Vallat, jugé trop laxiste à l’égard des Juifs.
Pourquoi ?
Parce que proférer pareille incantation, au cours d’une réunion publique, confirme, qu’envisager le « massacre » des Juifs en 1937 figurait parmi les options, les éventualités, qui permettraient d’anticiper sur la Solution Finale que les barbares germains mirent en application. Cette possibilité du « massacre » ne peut s’inscrire sur une conscience qui ignorerait l’antisémitisme, car massacrer signifie : « Tuer sauvagement et en masse » Larousse. Ces deux indications signalent la complète conscience de l’ignominie. Ce dessein tragique ne masque pas les intentions réellesd’anéantissement envisagées par l’antisémitisme Français.
Il précède les intentions nazies, éclaire les perspectives antisémites d’origine Occidentale d’un radicalisme meurtrier dont la sauvagerie confirme que cet antisémitisme de vieille souche, de nature patiente et attentive, sait dissimuler ses intentions assassines pour les révéler, ruisselantes du sang de ses victimes, lorsque le temps et les évènements lui paraissent propices.
Le Négationnisme vise à nier cette page d’histoire !
Le Révisionnisme vise à envisager le massacre des Juifs comme une « question de détail »
Ce boucher sanguinaire proposera le port de l’étoile jaune en zone non occupée, l’interdiction aux Juifs de l’accès aux fonctions publiques et le retrait de la nationalité française acquise depuis 1927.
Darquier de Pellepoix mourra paisiblement dans son lit, en Espagne en 1980.
Ce personnage est un des pères de l’extrême droite !