Madame, Monsieur,
Je prends la liberté de vous écrire en raison de la place privilégiée, prépondérante et désormais préjudiciable que prend le mensonge dans les propos et les attitudes que vous me prêtez à l’égard du parti politique que vous dirigez !
Je lis ce jour sur un site à l’orientation tout aussi radicale que la vôtre, (alter infos net) les mêmes propos que vous distribuez à ma créance, depuis que vous m’avez crédité d’une influence et d’un impact sur la communauté juive, dont l’outrance, le mensonge et l’exubérance les rapprochent plus du délire que de la référence au vrai. Ainsi de dépotoir en poubelle, vous affirmez mon rôle de « contributeur » et mon attachement au « rapprochement » à qui veut bien prêter une oreille bienveillante. Ces affirmations laisseraient donc sous entendre que je serais de nature à influencer l’approbation et encourager l’adhésion des Juifs au FN.
Vous ébauchez probablement l’espoir que mon attitude (au fait laquelle ?) ramènera vers vous les Juifs de France. Vous avez estimé devoir me « réquisitionner » d’office, au point de vous fourvoyer dans le mensonge dont le caractère primaire, loin de chanter vos louanges, proclame bien au contraire une spécialité remarquable dans… l’erreur de jugement !
D’une part, vous vous révélez « artisans de canulars » mais, surtout vous vous trompez de cible ! Quand cette affaire a commencé, il y a quelques mois, vous, Mr Alliot, dans « Le Point » et, plus précisément dans un article « Marine Le Pen « fait-elle la Cour aux Juifs, vous avanciez des propos qui m’identifiaient à un « contributeur important de votre groupe de presse » et indiquiez que je prônais le « rapprochement » vers le FN. En dépit de mes protestations, il ne semble pas vous être apparu que, dans notre droit, l’accusation n’avait d’assise, que par la preuve !
Si vous pensez que la communauté juive envisagera par le ragot de se référer à un inconnu pour adhérer au FN, vous superposez au mensonge une estimation insultante pour les Juifs de France, capables, par eux-mêmes, de se faire une opinion et de se forger ses convictions.
Vraiment pour m’avoir désigné, c’est que vous n’avez pas grand monde. Des hommes et femmes politiques responsables devant recourir au mensonge pour attirer et séduire ne peuvent sans susciter doutes et réserves, prétendre sérieusement aux responsabilités suprêmes.
Enfin, quand on saura que le directeur du « Point » Franz Olivier Giesbert, après l’article en question, bafoua un droit sacré, en usage chez les « gens de plume » en me refusant le « droit de réponse » on ne pourra que se confirmer que les libertés et leur usage deviennent en France et, dans certains milieux, des idées très personnelles…
Vos mensonges, vos insultes et votre dessein, bref votre extrême fatras n’aurait pu tenter sa chance que si vous aviez eu le courage d’éprouver, de hasarder de porter atteinte à une « autorité consacrée ».
S’agissant de moi, vraiment, vous avez gagné la timbale du ridicule.
Je ne puis croire, cependant, que les gardiens de Maurras and C° aient choisi la médiocrité comme seul terreau pour s’y spécialiser dans la culture de la carence rédhibitoire : l’insuffisance chronique !