(Toutes les citations proviennent de source vaticane.)
AVANT DE PUBLIER LES ENTRETIENS AVEC LE RAV SIMSOVIC, IL NOUS EST APPARU INDISPENSABLE, TANT A MON INTERLOCUTEUR QU’A MOI-MEME, DE CONSIGNER EN REFERENCES ECRITES SOUS FORME DE QUESTIONS, LES DONNEES ESSENTIELLES DE CES ECHANGES.
CHAQUE INITIATIVE DE NOTRE PART ETANT PRECEDEE D’UNE CITATION DU TEXTE CRITIQUE.
CE QUI SUIT EST L’OSSATURE DE NOS ECHANGES.
1) « C’est pourquoi l’Eglise ne peut oublier qu’elle a reçu la révélation de l’Ancien Testament par ce peuple etc…. »
La désignation de la « Loi de Moïse » en Testament n’engage t-elle pas les Chrétiens exclusivement ? Quand le peuple juif, a t-il volontairement et librement dénoncé la validité de cette Loi et désigné son successeur ? Un testament ne suppose t-il pas la mort du testateur ?
Pour prétendre à la messianité, l’Eglise avait-elle une autre option que de se rattacher au peuple juif rédempteur ?
2) « L’Eglise, croit, en effet, que le Christ, notre paix, a réconcilié les Juifs et les Gentils… et, en lui-même, des deux a fait un seul ! »
L’histoire des Juifs et des Chrétiens est-elle la narration d’un processus pacifique ? Christianisme et Judaïsme se fondent ils l’un en l’autre ?
3) « Selon le témoignage de l’Ecriture Sainte, Jérusalem n’a pas reconnu le temps où elle fut visitée ; les Juifs, en grande partie n’acceptèrent pas l’Evangile »
Est-ce volonté de rapprochement ou manifestation d’amitié que de nier au seul mandataire désigné, le droit de dénoncer les « faux prophètes » ?
4) « Les Juifs restent encore, à cause de leurs pères, très chers à D.ieu… »
Est-ce manifestation d’amitié que n’accorder place dans la bienveillance divine aux Juifs, non pour ce qu’ils sont ou font, mais en souvenir de leurs pères ?
5) « L’Eglise déplore les haines, les persécutions et les manifestations d’antisémitisme, qui, quels que soient leur époque et leurs auteurs, ont été dirigées contre les Juifs ? »
Mais jusqu’à Vatican II, qui était l’exterminateur « privilégié » d’Israël ? Les Pères de l’Eglise, auteurs de propos anti judaïques, tels Thomas d’Aquin, Augustin ou Louis IX, (dits Saints) ne continuent-ils pas à « définir » la Doctrine de l’Eglise ? Celui qui se dit mon ami, l’est-il vraiment, quand il est disciple de qui me persécute ?
N’y a-t-il pas erreur sur l’identité du destinataire, quand le pape (12 MARS 2000) demande pardon à… D.ieu des fautes commises par les Chrétiens envers les…Juifs ? Est-ce là Justice ?
L’amitié, la fraternité, proclamées peuvent -elles s’accommoder d’avis, de points de vue, de décisions et de résidus doctrinaux délibérément anti-judaïques ?
6) Le 10 Mars 2009, Benoît XVI n’a-t-il pas écrit aux évêques du monde, pour leur préciser entre autres, « Celui qui veut obéir au Concile, doit accepter la foi professée au cours des siècles et il ne peut couper les racines dont l’arbre vit. »
Les pères de l’Eglise, ceux qui manifestèrent leur anti judaïsme, de façon péremptoire, engageraient-ils donc la doctrine ? Dans ces conditions, celui qui se dit mon ami au nom de cette doctrine, se moque, me méprise….. Le drame est, que de nombreux Juifs sont tombés et tomberont dans le piège !
Est-ce amitié que d’appeler « Terre Sainte » l’Etat d’Israël ?
7) Est-ce amitié et amour de la vérité que de refuser d’expliquer dans Nostra Aetate, pourquoi une Encyclique publiée en 1943, et qui précisait :
« Sur la Croix, par conséquent, la Loi ancienne est morte ; bientôt, elle sera ensevelie et elle deviendra cause de mort pour céder la place au Nouveau Testament »
n’a pas bénéficié de l’infaillibilité pontificale, alors qu’elle traitait d’un dogme toujours valide : le corps mystique et, de surcroît, fut prononcée, jusqu’à preuve du contraire, selon les critères EX CATHEDRA ?
Est-ce fraternité que s’abstenir de mentionner dans la partie de la Déclaration Conciliaire traitant des relations avec les Juifs, le fait majeur de l’histoire juive contemporaine, à savoir, le sionisme et son prolongement, la naissance de l’Etat d’Israël en 1948 ?
Si les Juifs ne sont plus malmenés et insultés depuis Vatican II. S’ils ne sont plus « perfides » depuis Jean XXIII, à qui doivent-ils ces heureux changements ? A Jules Isaac, venu à Rome en 1957, réclamer justice ? Au bouleversement des consciences après la Shoah ? Aux réformes des lois civiles qui devenaient de plus en plus sévères avec racisme et antisémitisme ? L’Eglise avait-elle les moyens tactiques du conservatisme ?
Quoiqu’il en soit Nostra aetate reste insuffisante dans l’argumentation, voire singulière et équivoque dans les moyens utilisés. En tout cas, un bilan bien modeste, au regard des prétentions affichées.
Cher Arnold,
Ces quelques précisions viennent à point au moment où le dernier pape nommé s’apprête à mettre pied en « Terre Sainte ».
Ce Pape recevra un acceuil poli et conventionnel du gouvernement d’Israel, rien de plus et comme d’habitude la population juive israélienne ignorera sa visite, ne se mobilisera pas pour le recevoir , ni ne lui manifestera la moindre chaleur et sympathie que lui et son église ne méritent toujours pas.
Passons à présent aux réflexions théologiques :
Vous avez parfaitement raison de rappeler les points de discorde voire l’antinomie totale qui séparent prodigieusement malgré les bavardages des esprits faibles ou pervers, le judaisme, le peuple Juif et le christianisme de l’Eglise catholique.
Il s’avère d’aprés ce que je lis en information sur le site de Aroutz-7 (http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/180779#.U3nzT_l_um4) que ce Pape entend « reconnaître la Palestine » et appeler « à mettre fin à l’occupation ».
Par ces agissements graves d’implications, l’Eglise catholique poursuit en toute logique selon les normes politiques du XXI ème siècle sa vieille conception stratégique politico-théologique selon laquelle la Terre d’Israel n’appartient pas aux juifs ou aux hébreux,( non possumous) mais appartient également et légalement à une autre nation, ici la ‘philistine-palestinienne »… et ce en contradiction voire opposition farouche avec les termes de la Thora quant à savoir qui est le véritable héritier de cette terre de droit divin : Israel ou d’autres nations non voulues par Dieu pour la possession de cette terre.
Pour un chrétien qui se veut proche des Sources d’Israel (il en existe d’honnêtes) et pour des juifs connaissant leurs textes et traditions il s’agit d’une hérésie épouvantable confinant à une confrontation théologique qui mènera encore à des violences armées puisque le pape es qualité d’autorité spirituelle cautionne voire encourage de façon directe ou indirecte les musulmans ainsi que les nations chrétiennes incluant leurs dérivées laiques -à la contestation de la terre en possession d’Israel.
Bien que n’étant pas théologien il faut parler pour les chrétiens eux-mêmes d’une hérésie puisque la personne de Jésus, leur « homme dieu », disent-ils ayant vécu comme juif n’aurait jamais partagé cette conception interdite du parcellement de la Terre d’Israel , remise éternellement par Dieu lui-même (le vrai) au peuple d’ Israel bien qu’interrompue par une trop longue période d’Exil .
L’Eglise catholique en ce siècle est donc dans la continuité historique -en les formes diplomatiques nécessitées par cette époque- une machine de guerre contre Israel…et contre Dieu lui-même en s’opposant à Ses plans et desseins.
L’Eglise est une ennemie directe d’Israel qui devra finir comme tous ses ennemis : disparaître dans les poubelles de l’Histoire à cause de sa haine et de sa trahison du peuple juif .
Pour nos amis chrétiens il importe de leur faire savoir fermement que l’Eglise Catholique au nom de Jésus 1) induit en erreur constante ses fidèles
2) continue par son attitude à attiser des crimes présents et à venir sur le peuple Juif nonobstant ceux perpétrés par elle pendant deux millénaires.
Pour finir, avoir l’audace de parler avec cette Eglise de « dialogue judéo-chrétien » relève du mensonge, de l’hypocrisie et de la pire mauvaise « Foi » au sens propre et au figuré.
Si les intentions que vos prêtez au souverain pontife de « reconnaître la Palestine » et d’exiger sa « libération » s’avèrent fondées, le rapprochement judeo-chrétien aura vécu, si tant est qu’il fût ! Le comportement de certains prosélytes ne pourra plus éviter l’obligation de se dévoiler, quand bien même ceux-ci se cacheraient-ils derrière une bien artificielle « neutralité… »
Mais Cher Pat, nous n’en sommes pas encore là! Et peut être le pape nous surprendra t-il?
En l’état, l’Etat d’Israël recevra avec tous les honneurs le vicaire du « faux messie »!
Amitiés
Pourquoi les églises ont-elles toujours voulu la disparition des Juifs?
Ce n’est pas uniquement à cause du déicide supposé, comme elles voudraient le faire croire. C’est parce que les Juifs ont été les seuls à pouvoir, textes à l’appui, dénoncer la mystification. Au sein de populations illettrées, les Juifs étaient les seuls à savoir lire et écrire; ils étaient donc en mesure de prouver la supercherie. Les Conciles ont alors interdit aux chrétiens tous contacts avec les Juifs. Les églises et les pouvoirs séculiers ont tenté le truc des conversions forcées, mais cela ne suffisait pas, il fallait donc se débarrasser de ces témoins gênants.
Un seul exemple: a-t-il vécu comme un Juif ce personnage de composition littéraire, qui la nuit du Séder est allé se balader avec ses copains dans un jardin public, au lieu de respecter sa propre tradition ? J’en doute