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France, quand tu te « réveilleras ! »

Car, tu te réveilleras, alors tu étonneras !

Tes fils refuseront enfin les trahisons contraires à ton aura

Et de rire, l’on cessera. Même si  sourire subsistera.

Alors, France,  tu rénoveras ou tu essaieras !

Quand tu te réveilleras, on  vérifiera  que le jugement qui te déshonora

Tient toujours le bras de la politique que de Gaulle annonça :

« La terre d’Israël tu acquerras  dans des conditions qu’on ne recevra ! »

Deviens Juge qui ne plaisantera  pas,

Si depuis le grand timonier,  pas un Chef de France ne condamna le jugement qui trahira.

Quand la France s’éveillera,  rappelle toi Vichy, que cette demi-France  honorera,

Et, si tu  doutes que tu vaincras,

Quand la France s’éveilllera,  rappelle lui

Qu’en  offrant  aux  Juifs le « statut de Pétain,  »   de honte, elle saignera !

Et  la flétrissure subira,  quand, de nouveau la bête surgira,

Crie,   quand tu lui diras que Vallat et de Pellepoix  moururent dans leur lit !

Que pas un seul tortionnaire de Dreyfus, la prison connaîtra

Quand la France s’éveillera,  dis lui que la loyauté des Juifs enfin  l’honneur méritera !

Car, elle ne croira pas, qu’après Drancy, à Paris, « mort aux Juifs ! » de nouveau,  on criera !

Quand la France s’éveillera, pleure sur son  drapeau qu’Israël honora

Pleure aux trois couleurs, que l’étranger vomira,

Pleure sur  cette grande dame qu’enfin tu libèreras !

Pleure  quand la France s’éveillera,

Sur son visage que le barbare  défigura

De tes sanglots, tu la couvriras

Car tu sais qu’on a perdu ce que plus jamais on aura !

Quand  la France s’éveillera,  pleure le frère que jamais plus on ne retrouvera

Et l’offense  explosera en mille débris que patiemment tu ramasseras

Et, tel l’orphelin, tu l’aideras ;  elle se lèvera,  car la France,  tu  reconstruiras !

Mais quand la France s’éveillera, prudent tu seras,

Car  si Laval elle regrettera,

Avec amour,  sur son épitaphe tu écriras :

Ici vécut France !   Et toi,  Juif,  ton destin méritera

Tout comme la Judée que tu reconstruiras

France, tu rétabliras !

Et,  peut être, enfin, on te reconnaîtra !

Quand toi aussi Israël, tu t’éveilleras !

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