L’homme révolté conclut souvent sur la mort nécessaire qui lui importe peu au regard de la rebellion. Mais ce guerrier au poignard non aiguisé, à la lance qui ne transperce que ses chimères, n’est qu’un clochard misérable bien aimé des Forces de la Nuit, à qui il croit opposer une résistance, en présentant ses mains nues au destin qui le nargue. Il mourra sans savoir que les combattants de la Nuit n’ont pas pitié des « forts » car ceux ci font la guerre aux anges comme s’ils la faisaient aux hommes.
Tandis que celui qui, face aux épreuves, à la guerre saura que les dangers, ces dangers, sont initiés par des entités qui se défont de l’llusoire non-sens, » seulement en battant les cartes, celui là seul sera redouté des entités provocantes, parce qu’il sera capable, estimant par ce Immoun inné, que l’absurde restant l’absolu du non sens, d’approcher le sens caché. Il acceptera les coups, parce qu’il sait qu’au delà de l’artifice, restant innocent, la « souffrante épreuve » s’inscrit dans un protocole accepté, consenti dont le immoun reste la trace lointaine mais sûre, le signe et l’indice que par et pour « l’amour des siens » il a voulu être en premère ligne.