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Je reviens sur le contenu de la proposition que dans le cadre amical j’avais faite à Tim et dont j’aurais pu prévoir qu’elle serait évincée. Je prie Tim de considérer que cette initiative est, comme disent les jeunes, nulle!

Fermons le dossier ou, plutôt éloignons seulement   les protagonistes. On ne peut nier que l’indigence du volontariat pose problème. Durant tous les conflits, la France a connu de ces sympathisants ou militants républicains qui, à leur tour voulurent témoigner leur reconnaissance à cette France qui les avait accueillis. C’était là le premier niveau. Malraux n’y a pas sa place!

L’engagement de l’auteur de « La condition humaine »aux côtes des républicains Espagnols  était d’abord manifestation de fraternité, face aux systèmes, nazi ou fasciste. L’affirmation que « prendre le parti de l’homme » était d’être en Espagne. Lors d’une participation de Malraux  à un meeting  présidentiel, auquel j’avais été convié, il dit, s’adressant à Mitterrand:  » Monsieur Mittérand, comment osez vous, vous prévaloir de Fleurus, vous qui n’étiez, pas même, en Espagne! »

Ce furent des temps où le militantisme ne se limitait pas aux artifices épistolaires. Lorsque Florence Resnais, fille de Malraux, vint demander à son père, de signer une pétition contre la torture en Algérie, son Ministre d’Etat de père lui lança: « A votre âge, Madame, quand on soutenait une cause, les hommes de ma génération ne signaient pas des pétitions, ils se portaient « volontaires! »

Il est singulier et étrange, en même temps que des hommes et des femmes de France, qui n’eurent pas d’hésitation pour entrer en Résistance, sachant, ainsi que le disait Malraux, que  « l’homme ne sait pas ce qu’il vaut, tant qu’il n’a pas connu la torture »  que cette révélation ne leur serait pas épargnée, n’aient pas renouvelé l’initiative, ou quelque chose qui lui ressemblât, d’aller aider « ceux qui luttaient pour la noblesse d’être homme » en portant les armes contre les oppresseurs!

Est ce à dire que le sionisme n’engage que les Juifs? Je ne le pense vraiment pas. Est-ce une trace, un signe du reliquat séculaire que l’Occident traînera jusqu’à la fin des temps à la semelle de ses souliers? Je le crois! Les Juifs ayant toujours été associés aux progrès, à l’humanisme, ils étaient, par devers eux porteurs d’un idéal qui leur était suffisant pour faire face. Mais lorsque l’horreur concentrationnaire fut connue, « les héros entrèrent en piste! »Ils pourraient, en notre temps renouveler la manœuvre. Les éclaireurs, aux avant postes le confirment: Nous entrons dans les ténèbres.

Être aux côtés d’Israël, s’impose comme un impératif catégorique, pas à l’aide de son clavier, mais avec le concours effectif qu’accorde la similitude des risques encourus!

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