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INTRODUCTION:   Les  Capitulations de l’Empire ottoman furent une succession d’accords entre l’Empire ottoman et les puissances européennes, notamment le Royaume de France.Les Capitulations turques étaient des accords successifs signés par les sultans auprès des nations chrétiennes, accordant des droits et privilèges en faveur des sujets chrétiens résidant dans les possessions ottomanes.La politique pro-arabe de la France, consacrée par l’Alliance franco-ottomane de 1535, établie à la demande du monarque Français, semble l’expression de la volonté française de rembourser l’empire Ottoman, par le biais d’un « soutien » aux pays arabes, en multipliant les « quitus » aux successeurs Arabes de la Sublîme Porte.

La politique pro-arabe de la France  s’amorça dès l’an 1500 par la signature du premier traité de « capitulations » entendez,  avantages, privilèges. Elle connut son apogée sous le règne du roi très chrétien, François 1er qui établira une alliance, avec le grand Soliman II le Magnifique.
Désigné alors comme « l’Alliance Impie », ce rapprochement   contre Charles Quint, « empereur très chrétien » du Saint Empire germanique, et ses  visées hégémoniques démontrait   l’intérêt des « capitulations » que les souverains Turcs  accordaient  aux « infidèles Chrétiens » en terre musulmane, comme le droit de propriété reconnu aux Franciscains sur le Saint Sépulcre.


Ces « capitulations, » au cours du temps, devenant bien plus signes de bienveillance qu’applications d’Alliance légitimèrent   les créances islamiques sur la France, qu’il faudrait bien,  tôt ou tard recouvrer.
La politique étrangère française à l’égard des Ottomans, puis des Arabes, leurs successeurs, conditionnée par les bénéfices des capitulations,  générera,    des  rapprochements divers . Elle se confirmera  avec les politiciens post-révolutionnaires. Talleyrand, par exemple, persèvera dans la poursuite des « alliances d’Ancien Régime »où la Turquie tenait une place importante.


Parmi les sympathies incongrues: le « Grand Turc » au XVIème siècle fut presque un mythe.  Molière apparaîtrait frustré sans le « Mamamouchi ». L’accueil des ambassadeurs Turcs à Versailles, sous Louis XIV est édifiante. Et, le rôle Turc, chez Voltaire,  montrera que l’Alliance avec Soliman hypothéquait l’avenir et  expliquera, en partie,  la connotation pro-arabe de la politique française : « Voltaire : « Le grand Turc gouverne dans la paix vingt nations de religions différentes. Les Turcs ont montré aux chrétiens comment être modéré dans la paix et clément dans la victoire. »


Une telle référence ne peut limiter son impact à elle même! Ainsi s’explique, en partie, la naissance de « l’arabisme français ». D’abord « appel au secours » puis  renflouement des caisses par les capitulations et découvrir l’aliénation comme prix à payer! Sauf à rembourser!


Par exemple,  comment comprendre que  la Turquie ne soit pas intervenue en 1830 en Algérie, pour conserver cette province à l’empire Ottoman? Capitulation offerte à la France avec « prière de s’en rapeler? »


L’initiative gaulliste restitua l’Algérie à l’Islam dans une telle indifférence aux Français qui y demeuraient,  qu’il est légitime d’envisager une autre motivation que l’auto détermination, en préférant l’aveu d’une mentalité débitrice devenue sympathie pro-arabe,  certaines capitulations restant toujours valides! Hâte et fébrilité pour « sortir » d’Algérie,  diligences pour libérer le Maghreb, sont-elles conséquences indirectes de capitulations autres?


La position de Paris sur la Palestine et les concessions  multiples  tolérées au monde arabe n’ont échappé à personne. Cette bienveillance pro arabe que la France confirme,  est bien plus proche d’un quitus que d’une   conviction!

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