Persécutés au ghetto ou dans leur Etat, témoins de l’arbitraire à l’ONU ou au Conseil de l’Europe, les Juifs ont, par devers eux, développé une vigilance les rendant attentifs à toute mouvance pouvant dégénérer en préjudice.
Les Juifs sont donc détecteurs de dangers réels ou potentiels. La fragilité identitaire les conduit à ne pas se contenter d’artifices rassurants mais à investiguer par le biais d’une sensibilité exacerbée dans des domaines où l’on ne penserait pas, à première vue, à la survenue d’une menace.
Cette attitude, souvent inconsciente s’apparente bien plus à un réflexe qu’à une initiative raisonnée. C’est là, la rançon des exactions de l’histoire. Dans ces conditions, cette inquiétude innée, prompte à déceler les risques, permet, parfois, de repérer les opportunités que le commun mettra à l’actif de la chance.
Ces opportunités conduiront le « chercheur » à opérer dans des domaines réputés ne rien receler, et où, par conséquence, on ne cherche plus.
Là, le Juif, cherchera et, sa perspicacité aidant, il trouvera!
Prendre le risque de laisser « partir » cette avant garde clairvoyante, c’est s’exposer à tous les risque de la « navigation à vue! »