Pour encourageants que soient les propos du Premier Ministre, ils pourraient entamer l’efficacité de ses décisions d’une lourde hypothèque. En maintenant le soutien français à l’édification de l’Etat de Palestine, allié de divers courants terroristes et islamiques, il semble ne pas aller au bout d’une logique qui imposait, non la « reconnaissance » mais l’abandon du « soutien Français au projet.
Par ailleurs, la position de Laurent Fabius, Chef du Quai d’Orsay, déclarant récemment qu’il était prêt à recevoir, le gouvernement Palestinien d’Union Nationale, comprenant le Hamas, organisation terroriste, désignée comme telle, par la communauté internationale, entame le crédit, qu’en l’état, on souhaiterait accorder, sans réserve, à Manuel Valls.
La France, de toute ugence, doit clarifier sa position à ce sujet.
Les signes tangibles d’attachement aux pratiques terroristes du Hamas et son identification aux thèses du fondamentalisme sont patents. Le maintien au soutien palestinien, dans les conditions décrites, est contradictoire avec les intentions de Manuel Valls. Soit le Premier Ministre remet à l’heure la pendule du soutien Français à la Palestine, soit Mahmoud Abbas confirme et renonce à toute alliance avec le terrorisme.
Tout comme Hitler supprima physiquement les SA pour attester de son soutien à la Bundeswehr, l’armée régulière Allemande, Mahmoud Abbas devra se débarrasser du Hamas, structure terroriste, faussement assimilée à la Résistance Palestinienne.
Et s’il ne fait rien, Manuel Valls devra confirmer qu’il a tiré toutes les conséquences de l’impossibilité française à maintenir son soutien à la Palestine. La « mise au pas » du Quai d’Orsay et de son Chef en demeurant l’inévitable préalable.
Mais n’est ce pas là aveu de naïveté?