Sionisme, seul anxiolytique efficace pour ceux qui cherchent leur place!
L’inquiétude, l’angoisse souvent sans conséquence, ne sont plus l’essentiel du trouble. S’y mêlent les faits. Et comme le soutenait une » illustre voix », les « faits sot têtus. Mis de côté les excités qui, de tout temps trouvent et trouveront matière pour entretenir des ambiances pathogènes rencontrées dans les salles d’attente de médecins psychiatres, il y a désormais à craindre un embrasement, car rares sont les pays de sérénité.
C’est l’heure où les croyants explorent les livres d’histoire pour y chercher l’exemple laissé par un grand homme et souvent cette recherche aboutira fatalement vers les psaumes qu’on lira, avec une force nouvelle, celle qui précède souvent les grands avènements. La recherche d’exemples cache mal la volonté de D.ieu qui est une des définitions de la prière.
Et c’est aussi le temps où les incroyants trouveront opportunité à confirmer que « tout est absurde »ne voulant pas admettre que s’ils disent vrai à leurs yeux, leur découverte aussi est insensée!
Et si tout n’est pas tout, parce que, dans ce tout, y subsiste quelque chose qui dépasse nos pauvres vies, c’est que loin d’être absurde, ce « petit quelque chose » même réduit à la demande d’un « verre d’eau »à mon petit fils, prend une dimension de requête royale. Car la certitude de l’absurde c’est refuser la force que n’accorde que la simplicité de l’enfance préservée.
Le philosophe de l’absurde aura toujours la frustration de sa royauté manquée alors que le Sage ou le Maître affirmeront en disant la béraha avant de boire, que les circonstances ayant permis au petit fils d’apporter un verre d’eau est la seule évidence probante du sens de la vie.
C’est surtout le temps, où les loups hurlent là bas, encore loin, mais se rapprochant chaque jour un peu plus. C’est enfin le temps où regardant nos enfants, avec les yeux de la conscience, surtout pas avec ceux du coeur, même si le « coeur a ses raisons », nous confirmons que, que notre choix est bon. Quel choix? La conviction de l’âme qu’il n’y a de sécurité qu’en terre d’Israël!
Parce que, sans être devin, nous voyons bien, nous sentons mais surtout nous entendons bien les craquements annonçant l’irrémédiable. Mais ce qui ne fait pas de doute, n’alimente aucune suspicion, et n’est peut être qu’une illusion, un fruit pourri d’une imagination fébrile, c’est la certitude, fortement ancrée, que le M. aître du monde a rompu avec les épreuves et les souffrances imposées à Israël.
Plus que la certitude, c’est la conviction, en dépit des apparences que le seul endroit du monde, où il fait bon, parce qu’Israël y a repris sa place, c’est à dire son titre, reste le pays de Jacob.
Sionisme, seul tranquillisant efficace pour ceux qui cherchent leur place!