Sur la croix, par conséquent, la Loi Ancienne est morte; bientôt elle sera ensevelie et elle deviendra cause de mort (36), pour céder la place au Nouveau Testament, dont le Christ avait choisi les Apôtres pour ministres qualifiés (37).
Ou Mr L’abbé n’a pas lu l’Encyclique ou il feint de la méconnaître. Car, insistant sur le caractère temporaire de cette Encyclique, il semble en méconnaître la valeur dogmatique qui en est l’intention du pontife.
Monsieur l’abbé, si l’Eglise soumet la reconnaissance de l’infaillibilité, au respect de conditions précises, elle reconnaît implicitement que l’absence de ces critères, reste l’argumentaire essentiel au refus de l’infaillibilité. Aussi, affirmer: » MYSTICIS CORPORI CHRISTI n’engage pas l’infaillibilité, point final. Il n’y a aucun argument à donner. » pourrait laisser croire que le bénéfice de l’infaillibilité dépendrait de l’humeur ou d’un état d’âme, qu’elle ne serait pas établie sur des principes doctrinaux , « puisqu’il n’y a aucun argument à donner. » Vous soutenez là un point de vue très personnel , qui, j’ose le dire et l’écrire, semble vous placer dans la négation de vérités Catholiques et vous situerait dans une attitude plutôt schismatique.
Si vous aviez l’insolence de me reprocher une éventuelle ingérence, vous oublieriez que la Nouvelle Alliance se fonde sur l’interprétation unilatérale de textes bibliques,
Mysticis corpori Christi, répond positivement aux critères exigés pour la reconnaissance de l’infaillibilité (que je ne reproduis pas pour ne pas alourdir) mais que je suis prêt à présenter et commenter. Pour l’essentiel: le texte doit aborder un sujet lié à la foi et s’appliquer à tous les Chrétiens. Le pape doit s’exprimer en Pasteur et Docteur de l’Eglise Universelle. Il n’y a pas d’autre condition. Mr l’abbé soutient un autre motif imaginaire, en l’absence de référence » « Le pape doit expressément demander le bénéfice de l’infaillibilité. »
Si, pour Mr l’abbé, le contenu de cette Encyclique n’a pas l’importance manifeste qu’on lui accorde, comme d’ailleurs l’enseignement de Pie XII, je l’invite à découvrir « Le discours du pape Benoît XVI aux participants au congrès sur « l’héritage du magistère de Pie XII et le concile Vatican II. » (En la salle Clémentine, le samedi 8 Novembre 2008) Il y verra sa thèse auréolée de partialité par une désaprobation pontificale
FOURNIR LES ARGUMENTS THEOLOGIQUES N’ACCORDANT PAS L’INFAILLIBILITE A CETTE ENCYCLIQUE, VOILA CE QUI EST ATTENDU ET NON, LES GROSSIERES ERREURS QU’ON N’CCEPTERAIT PAS D’UN SEMINARISTE COMME: « Une Encyclique n’est qu’un enseignement donc lié à une époque et à un contexte. » Le refus persistant à répondre confirmerait que, peut être, en cette affaire, la Raison d’Etat détenait, seule, les cartes d’une partie où le scabreux soutenait l’équivoque pour le triomphe d’une réalité bien peu théologique!