A y bien réfléchir, le Vatican ne peut directement soutenir la « cause palestinienne » dans la mesure où la neutralité politique du Saint-Siège ne peut choisir délibérément une cause. La vocation de l’Eglise Catholique, Apostolique et Romaine « s’inscrit dans l’universel. »
Elle peut, cependant, par des prises de position théologique faire savoir, indiquer où vont ses préférences. En l’occurrence, elle ne s’en prive pas. L’intention pontificale de faire bénéficier de la béatification, premier étage de l’édifice qui doit conduire le récipiendaire à la sainteté, le père Léon Dehon, fondateur de missions est significatif.
C’est en pleine réactivation de l’antisémitisme de tout bord, de l’antisionisme virulent, des campagnes de boycott anti-israélien que le pape (même si ce n’est pas lui en personne) mais au nom du Principe de la Continuité de la Tradition, jugera le moment opportun pour choisir de béatifier un prêtre qui se distingua dans des proclamations que « certains » nous avaient promis que nous n’entendrons plus. « Mais chutt, pas de questions, pas d’arguments. Le pape ne fait pas intervenir l’infaillibilité »
Si nous sommes dans le temps des dévoilements, il est temps d’ interpeller les responsables des rapprochements, confondus avec les « éloignements » judéo-chrétiens et de cesser de faire croire à une amitié qui n’est qu’un grossier fourvoiement.
