Sur la tombe de Moché ben Maïmon, alias Maïmonide, on écrivit : Mi Moché ad Moché lo kam kéMoché. Cela signifiait que l’œuvre accomplie par Maïmonide n’avait de référence que par rapport à l’illustre, à l’authentique Moché rabbenou, celui qui fut si grand que le M aître des mondes consentit à ce que sa Loi, ne s’appelât pas Thorat Hachem mais Thorat Moché.
CELUI A QUI L’ON DOIT « KIPPAT BARZEL » MOYEN D’INTERCEPTER ENGINS EXPLOSIFS ET DE LES DETRUIRE AVANT QU’ILS N’ATTEIGNENT LEURS OBJECTIFS.
La Loi transmise à l’homme a quitté la conscience contemplative pour s’intégrer dans l’histoire de l’humanité. Elle est propriété de l’homme qui devra justifier de son usage. Si la terre ne peut être vendue, parce que son titulaire authentique n’est pas l’homme, la Loi ne pourra être interprétée que par le « faiseur d’histoire » : l’homme que le don de la Loi transforme en partenaire !
La blague de Rivka ma fille, ce matin allait dans ce sens : « Des Juifs d’Europe se racontent des histoires de déportés, quand survient le R.oi des R.ois : Racontez moi aussi ! Et cette réponse, qui, loin d’être offense est rappel de missions parallèles« T.u ne peux pas savoir, T.u n’étais pas là ! »
D’un certain point de vue la thora dépasse son o.rigine. L’ « A.idant » n’est pas le « faisant. » Et l’histoire est affaire de « faisants. » Dans cette perspective attendre le Messie c’est confirmer l’inaptitude de l’homme. Notre temps retrouve dans l’attente messianique, telle que certains milieux la définissent, une dimension non-juive. Il ne s’agit pas de nier l’obligation de rendre compte. Mais considérer que nous sommes prêts au bilan, c’est sous entendre l’histoire s’achevant. Vouloir cette réalisation confirme que la mission de l’humanité dans son statut d’associé prend fin ! Rendre compte est nécessité, déposer le bilan, c’est avouer qu’on a failli !
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