En « vidant » le Ciel, le philosophe s’est libéré!
! De quoi au juste ?
De l’aliénation ? Mais, celle-ci n’a-t-elle pas été remplacée par diverses fatalités liées à des déterminismes variés, au premier rang desquels, la libération, voire l’émancipation, sœurs jumelles de géniteurs déicides, restaient les préalables éternels mais laïques cette fois, de la nouvelle condition humaine ?
S’en suivit une incommensurable erreur de jugement présentant la vie sans D.ieu comme garantie de libération, promesse d’émancipation et assurance contre toute forme de déterminisme. C’est du contraire dont il s’agira. Depuis Platon à ce jour, la liberté est moins vécue que proclamée. Or, si une valeur ne prend son sens que dans sa pratique, c’est bien de la liberté qu’il s’agira, parce qu’elle est matrice !
On a « vidé » le Ciel, et remplacé l’Omniprésence par un projet ! Mais la mesure du fiasco sera prise dès lors qu’on prendra acte que, remplaçant la croyance par la conscience, celle-ci allait engendrer une multitude de contraintes fatales, excessives, au demeurant mais qui parurent acceptables puisque c’était le prix à payer pour que le ciel restât « vide. »
Une certaine rigueur pédagogique, dans l’idéologie des bâtisseurs sionistes, par exemple, démontrera, que toute tentative de libération, entraînant frustration, la survenue d’autres déterminismes, colorera les « lendemains qui chantent » d’un inévitable exorcisme.
Selon un enseignement de Manitou, cité par le Rav Simsovic : « Le Premier Homme fut le premier Être qui eut le courage d’être homme. »