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       crime contre 2« On oublie une règle élémentaire de droit et d’humanité que pratiquent celles et ceux chez qui le mot « conscience » résonne encore avec le souci de justice réparatrice, qu’on ne peut pardonner « qu’à celui qui demande pardon. »

Certains milieux inspirés de la pestilence révisionniste déplorent l’utilisation inflationniste de la Shoah et estiment que la référence appuyée des Juifs à voir l’antisémitisme dans toute critique formulée, tant à leur égard qu’à celui de la politique de l’Etat d’Israël, constitue un harcèlement d’une telle insistance qu’il en devient l’alibi empêchant l’exercice du blâme.

Dans la mesure où les évènements qui se sont déroulés en Europe, de 1938 à 1945 relèvent d’une tragédie de type racial, tout à fait exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité, par l’intention et la réalisation partielles d’anéantissement d’un peuple, il semble cohérent d’admettre que le traumatisme causé, outre la disqualification sous-jacente de la culture « productrice » d’une telle monstruosité qu’il implique, ne cessera que lorsque les rescapés et ayant droit estimeront le moment venu.

Mais que des individus n’ayant pas donné au Peuple Juif des gages de regret sincère et des signes tangibles de honte pour les horreurs perpétrées par la civilisation qui est et restera la leur, présente un arrière-goût d’équivoque et de suspicion légitime sur les raisons qui les conduisent à estimer « qu’on en parle trop. »

Cette appréciation est et restera à la seule appréciation des victimes !

Elle sera rappelée sans cesse et chaque fois que nécessaire.

Les « défenseurs de l’indéfendable » seront débusqués dès lors que l’opportunité en donnera l’occasion.

C’est, en effet, une inadmissible grossièreté de reprocher aux victimes directes ou non de la Shoah, de vivre encore les affres de l’inquiétude exterminatrice, et de dénoncer les signes de leur résurgence, quand la collusion arabo-occidentale, produit encore des fruits pourris et venimeux que les fidèles servants du nazisme et de la Révolution Nationale cultivent encore avec dévotion.

Quand on entend, auréolé de l’argument à deux sous, « qu’il faut savoir pardonner » on oublie une règle élémentaire de droit et d’humanité que pratiquent celles et ceux chez qui le mot « conscience » résonne encore avec le souci de justice réparatrice, qu’on ne peut pardonner « qu’à celui qui demande pardon. »

Or, les nostalgiques de la honte, n’ayant pas, pour un grand nombre d’entre eux, sollicité le pardon ou exprimé des regrets, il n’y a pas lieu de cesser de dénoncer le mal. Ils persévèrent dans l’hostilité anti-juive, convertie, pour l’heure en anti sionisme.

Ils entendront, donc, sans répit, la voix accusatrice d’Israël, répéter inlassablement, avec celle des prophètes : « 

Seuls ceux qui méritent  seront pardonnés! C’est mépris  de pardonner à quiconque ne supplie pas son obtention! A t-on bien entendu que le pape a demandé « pardon à D…pour les fautes commises envers D… » On était sourd! N’est ce pas? Vatican II: « Vous êtes chers, car vos pères étaient chers » Etait-il nécessaire d’insulter  pour nous faire comprendre que la Shoah doit, encore et encore être rappelée? 

Père Patrick DESBOIS, notre frère dans l’ordre du juste, parlez, ISRAËL, VOUS ECOUTE!

La « souffrance juive », par sa signification raciste et la portée diabolique par laquelle elle s’est singularisée durant la Shoah, confère à ses victimes et descendants un statut exceptionnel qui les transforment en témoins de l’indicible.

A ce titre, ils s’inscrivent dans une dimension aristocratique de la dénonciation qui leur donne le droit permanent de l’accusation dont, eux seuls, par le redoutable pouvoir qui s’y associe, pourront, le jour venu proclamer l’achèvement.

Parce que la haine remonte fort loin dans l’histoire de l’Occident, non dépourvue d’une habilitation « céleste »!

« Race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous, et vous supporterai-je ? » (Jésus aux Juifs, Évangile Luc 9, 41)

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