Ce soir j’éprouve à l’égard des « sachant » qu’ils soient rabbins, enseignants, ou connaisseurs de la chose judeo-chrétienne, colère et exaspération. Bref, un gros mélange de courroux et d’irritation pour leur silence persistant, voire leur frayeur à l’idée de …confirmer que Jésus n’est pas le messie et que des difficultés doctrinales insurmontables existent entre Judaïsme et Christianisme.
En effet, voilà de nombreuses fois où j’ai engagé des échanges parfois vifs avec l’abbé Arbez qu’on ne peut laisser parler de sa foi à des Juifs sans apporter le point de vue de la tradition juive. Seule Ruth Baratoux m’a apporté un soutien logistique précieux.
Et c’est tout. Et pourtant… A croire qu’il n’y a plus personne pour parler avec nos amis ou moins amis Chrétiens ? Je ne puis le croire.
Je rappelle aux religieux Juifs qu’ils ont le devoir d’intervenir. L’abbé Arbez est notre ami mais sur le plan religieux, il arrive qu’il tienne des propos qui tout en étant éloignés de tout prosélytisme sont de nature à ébranler les certitudes des plus faibles, notamment en affirmant une proximité quasi familiale qui doit appeler des réserves, voire des rectifications de notre part.
Je ne lui en fais pas reproche. Il pense et dit ce qu’il croit et sait être vrai. Ce que je déplore, c’est le fait d’être seul à soutenir la confrontation que je suis en mesure de poursuivre cependant.
Le dialogue judeo chretien n’est la chasse gardée de personne. Il est temps, il est grand temps de le comprendre !
J’espère que ce message ne finira pas sa course, étouffé entre deux déserts !!!
