FAIRE PAYER SA VIE DU PRIX ULTIME N’A PAS D’EQUIVALENT DEPUIS L’OCCUPATION ROMAINE ! Et encore, il y avait espoir ! Mais à Varsovie, c’était la mort assurée. C’est une page nouvelle qu’écrira Anielewicz et ses compagnons. Le SAVOIR c’est comprendre : POURQUOI, EN QUOI et PAR QUOI la génération « AUSCWITZ TEL AVIV » est la plus grande de l’histoire ! Bien Plus grande que NAASSE VENICHMA !
En appelant « au secours » le général Jurgen Stropf et ses avions, contre l’insurrection armée du ghetto de Varsovie Hitler, savait que résister dans la conception juive, c’est bien plus opposer une façon de vivre qu’une résignation à mourir. Et les insurgés du ghetto en prenant le parti de la lutte jusqu’à la mort, décidaient d’écrire une page nouvelle de l’histoire juive. Cette page , pour novatrice qu’elle fût gardera son pendant dans des initiatives sionistes, absurdes en apparence. Savoir n’empêche pas de faire, même si faire entraîne l’inévitable sacrifice !
Par l’inexistence de motifs la fondant. Que l’aviation du Reich ait été requise pour une issue connue de tous, confirme que la résistance juive ne se rendrait jamais.
Cet apport inconnu jusqu’alors accordait dans la vision ju un questionnement. La résistance armée du ghetto indique au-delà du cadre même du ghetto où elle naquit que «des temps nouveaux sont bien là ! » Des temps où les visions classiques, les clichés galvaudés doivent être abandonnés. Que des Juifs s’arment, est déjà en soi une incongruité mais que les Juifs décident de lutter, sachant que la mort les attend à Varsovie, va dessiner les contours d’une identité que rien ni personne ne laissait entrevoir.
Choisir la mort n’est pas un cheminement Juif. Sauf si le choix de la mort s’inscrit dans un processus où il témoigne que ne pouvant vivre sans la dignité, impose la mise à jour des priorités.
En effet, Varsovie, ouvre la page du REFUS JUIF ! Sentons l’insubordination du mot ! A part Massada , nulle équivalence ! Rien n’égalera le paroxysme de la génération qui part ! L’histoire Juive démarre de nouveaux horizons et de la même façon qu’Israël se remet en question en refusant de payer n’importe quel prix à la conservation d’une existence indigne, les nations prennent la mesure, « Qu’il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire ! » Et qu’apparemment, ce serait folie que de croire que le temps des larmes n’a pas cessé !