7 mar 2017 par Arnold Lagémi
« Imagine t-on le général de Gaulle « mis en examen ? »
Non seulement il est légitime d’imaginer pareille éventualité mais il est nécessaire de savoir et d’apprendre que le général de Gaulle a fait l’objet non seulement d’une inculpation (terme qui recouvre l’ancienne désignation de « mise en examen) , mais que :
« le 2 AOÛT 1940 le Tribunal militaire permanent de la 13e Région, séant à Clermont-Ferrand, a condamné par contumace, le Général de Gaulle, à la « peine de mort, à la dégradation militaire et à la confiscation de tous ses biens présents et à venir, ainsi qu’aux frais envers l’État, pour trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l’État, et désertion en temps de guerre. »
Cette condamnation légale présentant, à la fin de la guerre le risque surréaliste d’être estimée en attente d’exécution a du faire l’objet d’une annulation prononcée par la CHAMBRE DE REVISION DE LA COUR D’APPEL DE RIOM par son Arrêt du 11 janvier 1945 portant révision de la condamnation prononcée le 2 août 1940.
Imagine-t-on plus légitime et conforme à l’histoire, une condamnation à mort du chef de la France Libre pour trahison ? Et pourtant !
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