Tout d’abord on est frappé par la naissance en Europe de la terreur islamique que l’alignement des Etats Européens sur la question Palestinienne ne laissait ni redouter ni entrevoir. Et pourtant, celui-ci a pris ses quartiers avec une telle détermination qu’y réfléchir, ne serait ce qu’un court instant permettrait, peut-être, d’entrevoir la raison qui a permis son émergence.
Il semblerait que cette volonté de « porter préjudice » s’explique d’abord par le désir de conquête qu’une certaine facilité d’émigration a réveillé et encouragé. Par ailleurs, le choix des principales puissances Européennes comme cibles, avec le classement de la France en première position s’entend comme une hiérachie comunément admise par laquelle, victime de sa notoriété et de son histoire, la France est présente dans la mémoire des peuples comme figure emblématique à vocation fédérale et donc entraînante pour les autres. L’impact du gaullisme dans l’anti sionisme est révélateur à cet égard.
Conquête balbutiante relayée ensuite par la volonté religieuse de conversion.
Jérusalem, Tel Aviv, Paris, Bruxelles ou Berlin, tout terroriste lors de son passage à l’acte prend Dieu à témoin et proclamera : Allah hou Akbar ! » Singulier n’est-ce pas ? Cette référence à la transcendance confondant Paris et Tel Aviv projette l’acte de terreur perpétré comme marque d’une irrépressible convergence de conviction. Par ailleurs, les victimes Israéliennes et Européennes sont désignées ès qualité de membres d’une entité coupable à leurs yeux et non comme personnes responsables d’une faute ou d’un crime ! Chaque Juif est donc impliqué tout comme l’implication de tout Européen est avérée.