La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Un grand absent : le Juif ès qualité de spolié de la Nation Juive et privé de ses droits historiques depuis l’an 70 !
Cette Déclaration solennelle inaugure l’entrée au coude à coude du Français et du Juif dans la « Cour des Droits » Moment ultime qualifié de « moment messianique » par Manitou.
Et, en effet, cette perception qu’il fallait associer au Renouveau de la nation Française les Juifs par la reconnaissance citoyenne s’inscrit dans le mouvement émancipateur qui couronne la Révolution Française des lauriers de la grandeur universelle.
Une ombre cependant ! Cette Déclaration concerne des hommes ayant même origine et confondus dans une même identité. Le texte consacré s’applique à légiférer sur les droits reconnus à chaque homme. Et de la liberté de penser à la liberté religieuse tout concourt à garantir l’exercice de ces droits.
Viennent des précisions embarrassantes à propos de la propriété notamment !
Art 17 : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé si ce n’est lorsque la nécessité publique légalement constatée l’exige évidemment et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. »
Le rédacteur de cette Déclaration démontre qu’il a manqué du talent réparateur qu’imposait sa volonté de restaurer la Justice. Il s’agit là d’une étape seconde alors que l’initiative première devait être la restitution de la Judée dont les Juifs furent spoliés.
Les Juifs avaient certes à gagner de cette reconnaissance citoyenne et si son bénéfice éloignait définitivement toute perspective de Retour à Sion, l’état de désolation où ils croupissaient depuis des siècles enjoignait d’y souscrire sans réserve.
Le législateur savait-il que le prix à payer pour cette reconnaissance citoyenne sacrifiait toute perspective de rétablissement de la nation Juive ? Ou l’a-t-il envisagé sciemment et estimé que la reconnaissance citoyenne garantissait du Renouveau historique Juif?
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