De nature assimilationniste, dans sa relation avec les Juifs, parce que donnée importée, l’écologie, habituellement pratiquée, n’est pas seulement l’aveu d’une pensée et d’un comportement qui sacrifieraient l’authenticité aux catégories d’approche idolâtres, mais elle est d’abord l’affirmation que le droit de propriété que détient l’homme sur la terre, ne connaît pas de limite. « Si Dieu n’est pas, tout est permis ! » Elle s’inscrit donc dans un processus de sauvegarde où l’homme respecterait l’écologie plus par crainte que par souci éthique.
De naissance récente, la préoccupation écologique s’inscrit dans l’inquiétude que ne manque pas de susciter le sentiment d’appropriation outrancière des « forces naturelles » aux seules fin d’enrichissement de l’homme. Celui-ci est invité à prendre conscience que le souci de préservation du « cadre de vie, » s’il détermine la survie de l’homme est d’abord le témoignage que l’homme en est le garant, bien plus qu’il en serait le maître.
De la « floraison des montagnes d’Israël » péripétie de l’ère messianique, à l’observance de nombreuses prudences écologiques en temps de guerre, la Loi ne cesse de rappeler que le cadre de vie mérite l’attention humaine car l’absence de considérations à ce sujet pourrait menacer la vie, voire la survie de l’homme.
La multiplicité des lois sur la terre agricole et la diversité requise sur les moyens de l’exploiter longtemps assimilée au « folklore » apparaissent aujourd’hui comme avant gardistes et dévoilent une réalité qui n’a pas fourni tous ses contenus.
Le souci traditionnellement juif dépasse le seul cadre écologique et légifère sur la relation entre le monde animal et l’homme faisant pénétrer la préoccupation écologique et morale jusqu’à interdire « d’atteler le bœuf avec l’âne » l’animal le plus faible étant pénalisé. Il est utile de préciser que le « monde à venir » dépasse le seul cadre humain mais implique une relation apaisée avec le monde animal où le « féroce » cohabite avec l’agneau. L’écologie juive implique le chalom, vertu ajoutée qui complète le tableau par l’apaisement et la sérénité. Remarquons que la définition première de l’écologie reste, de surcroît, une réalité peu usitée: « Science ayant pour objet les relations des êtres vivants, animaux végétaux microorganismes avec leur environnement ainsi qu’avec les autres êtres vivants (LAROUSSE
La décision récente du Président Trump de soustraire les USA à l’obligation de créditer les accords de Paris de la fidélité américaine révèle un égoïsme singulier ainsi qu’une certaine dangerosité Quant à l’amitié juive soutenue, pour affirmée qu’elle soit, n’en reste pas moins limitée par le seul bla-bla, toujours en attente des preuves qui l’authentifieraient vraiment.