La légitime défense est l’ultime recours permettant de se protéger quand l’adversaire menace de porter atteinte à notre intégrité physique. Ce recours est soumis néanmoins à des conditions qui varient selon les époques. Quand les circonstances l’exigent et que, par exemple, l’entité menaçante est » pluriel « les modalités d’intervention relèvent du droit international et des Conventions de Genève,
Tout se passe comme si pour être légitime dans ce cas le processus d’intervention impliquerait de verser au débat d’autres paramètres ignorés dans le cadre de la légitime défense exercée directement de l’individu agresseur à la victime agressée. Ces autres paramètres sont une altération directe de la légitime défense et impliquent une vision partiale de l’intervention. Il s’agit de la politique. Et parfois la conclusion politique contrarie l’objet même de la légitime défense.
Rien de plus immoral à ce sujet que la condamnation d’Israël par les nations Européennes pour avoir apporté une véhémente réplique à la tentative de violer ses frontières afin d’accéder au territoire Israélien. Que se serait-il passé si Israël avait laissé faire? Qui peut garantir qu’un véritable massacre dans le kibouts voisin ne se serait pas produit?
Cette approche inique qui tronque la réalité sécuritaire par des approximations suspectes ne va pas sans s’inscrire dans la volonté perverse de délégitimer Israël de tout droit à l’auto-défense. Il y a une autre manière plus subtile d’ôter toute justification à la défense juive c’est la proclamation que TSAHAL reste la 3ème puissance militaire mondiale, à condition de ne jamais le démontrer, par le recours légitime au droit à la défense notamment.
L’Onu a décidé une minute de silence à la mémoire des victimes Palestiniennes. Jamais pareil signe d’attachement n’a été manifesté au bénéfice des victimes Juives victimes de terrorisme.
L’arbitraire devient la loi. Aussi, » bien faire et laisser dire! » Réagir à l’agression est une obligation morale, s’en abstenir reste l’aveu d’une conscience coupable!