DONALD TRUMP, UN STYLE NOUVEAU POUR UN CHEF QUI ÉTONNERA ENCORE!
Les atermoiements qui ont suivi les élections présidentielles ont pu laisser croire que Donald Trump conjuguait l’inaptitude à la fonction suprême à toutes les formes du possible. Le Président n’hésite pas à court circuiter les normes établies en matière de correspondance diplomatiques confrontant ainsi son seul point de vue signifié par tweets. Est-ce à dire que nous devons nous attendre à une forme inusitée d’une dictature exercée sans partage.
Une telle conclusion s’établirait sur la solitude de Donald Trump érigée en règle absolue. Ce serait oublier que prendre conseil ne se réduit pas à recevoir instruction.
En recevant le Chef de l’Etat Français, Donald Trump n’a pas hésité à gratifier son hôte des signes chaleureux de l’amitié. Au point que certains observateurs se sont crus autorisées à dépasser les gestes amicaux pour y voir les signes patents de l’alliance ainsi délivrée. C’est aller bien vite en besogne et conférer à une poignée de mains, fut elle très chaleureuse le signe ostentatoire de la méprise!
Et quand il a fallu fournir le point de vue officiel de la Maison Blanche sur l’accord iranien, le Président Trump a confirmé la fidélité aux principes déjà énoncés lors de de la campagne électorale . Croire que la cordialité est en mesure de guider Trump, c’est méconnaître le pragmatisme essentiel qui reste la règle ce que ne saurait désavouer la chaleur de l’accueil.
Trump se voit reconnu dans une particularité que les hommes politiques nourrissent habituellement avec parcimonie, celle de mettre en accord leurs promesses et leurs actes. En un temps où l’information va plus vite que la donnée pratique qu’elle véhicule, une illustration conséquente a été occultée à propos du transfert de l’ambassade US à Jérusalem.
En effet, Trump a bravé l’opposition des Nations pour une décision où l’intérêt US doit être recherché. Une telle initiative doit être de nature à favoriser une révision de l’appréciation si tant est que ce soit nécessaire.