L’affaiblissement de l’Europe, le rôle prépondérant des USA, la place de plus en plus décisive que prend la Chine dans les échanges économiques mondiaux laissent prévoir la redistribution des cartes dans le cadre géo-politique mondial.
En effet, l’Europe doit faire face à une véritable indigence des moyens employés pour surmonter les difficultés liées aux vagues migratoires. Par ailleurs, la volonté d’être leader ship du continent se heurte à la montée de courants populistes contestataires véhéments de l’autorité de Bruxelles. Enfin l’impossibilité de définir une politique qui neutraliserait les atermoiements des exécutifs Européens confirme l’absence de chef charismatique.
A ces difficultés s’ajoute un autre facteur, critique sévère de l’Europe, l’Amérique et plus particulièrement son président qui ne néglige pas les opportunités d’en remontrer aux Européens. .Il faut dire qu’avec le transfert de l’ambassade US à Jérusalem, réalisé dans la solitude, Donald Trump a éliminé les réserves Européennes et souligné implicitement que dans le cadre d’un accord bilatéral, l’Amérique entend se réserver l’arbitrage du lion.
La Chine enfin, véritable tornade s’abattant avec une puissance redoutable sur les structures momifiées d’une Europe spectatrice impuissante de son déclin, multiplie les indices annonciateurs d’un bouleversement des alliances.
La redistribution des cartes n’est pas qu’une vue de l’esprit !