Afin de justifier les droits historiques du peuple Juif sur la terre d’Israël on a pris ’habitude de citer la décision de l’ONU de 1947 précisant le partage territorial bénéficiant aux Arabes et aux Juifs. Si ce document a valeur de référence, il ne justifie pas ce qu’on essaie de lui faire avaliser.
C’est la Conférence de San Remo en 1920 qui précisa le droit des Juifs sur leur terre avec valeur contraignante. Et, dans sa résolution de 1922, la Conférence précise que le droit des Juifs sur la terre d’Israël devra être « ré » tabli. Vous avez bien lu : rétabli et non établi. Cela veut dire que la communauté internationale reconnaissait un droit pré-existant des Juifs sur leur terre.
Par ailleurs, il faut rappeler que lors de l’établissement de la Conférence d’Oslo fut rédigée une déclaration intérimaire qui n’autorisait de modification du contexte territorial actuel qu’après négociations entre Israéliens et Palestinien. La communauté Européenne garantissait cette déclaration en se reconnaissant « témoin. »
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II) L’Autorité Palestinienne dit et répète qu’elle n’acceptera « aucun Juif » sur le territoire de Palestine. » Il n’est pas nécessaire d’un long développement pour admettre que cette menace traduit un racisme primaire et que son utilisation par les leaders Palestiniens est banalisée, parce que ces derniers savent qu’aucun blâme ou sanction n’y constituera une suite que, légitimement et naïvement on pouvait espérer.
On ne peut pas, devant pareille menace, ne pas penser à Meïn Kampf, que seul le cardinal Pacelli, futur Pie XII condamnera avec fermeté et sévérité. On reste surtout impressionné par le silence consensuel de tous les pays dont, pas un, me semble t-il n’a condamné l’outrance du propos et la menace funeste par lesquelles, au-delà du fait, en lui-même, c’est toute la philosophie politique de l’Etat Palestinien qui est définie, placée sous les auspices d’un racisme sans concession. Mr Abrams, ancien représentant des USA à l’ONU a récemment déclaré que le dernier précédent similaire était la politique nazie à l’égard des Juifs.
Nous sommes donc, de nouveau dans le temps « du tout est possible » qui laisse loin derrière lui, le « plus jamais ça.