Arnold Lagémi

« Quand malade et entourage se comprennent enfin !

Le livre du Dr Jean Pierre Polydor   « Alzheimer mode d’emploi-Le livre des aidants- Ed L’esprit du temps» va être enfin réédité. Véritable Bible pour tous les intervenants, soignants ou famille,  cet ouvrage est le plus complet (et le plus lisible) pour celles et ceux qui ont raison à être concernés par ce terrible fléau qu’est la maladie d’Alzheimer.

Le bandeau qui encadre l’ouvrage retient une phrase du Pr Boris Cyrulnik, le pédo psychiatre de renommée mondiale qui a beaucoup écrit sur les désordres de la Shoah sur les enfants : « la parole s’éteint mais ils comprennent encore. »

C’est là l’intérêt magistral de cette œuvre. « Ils comprennent encore ! » Les malades,  loin d’être « disparus » comprennent, éprouvent et ressentent.  Le Dr Polydor   propose une méthode originale pour communiquer avec ces malades, théâtraliser la relation,  décoder et comprendre.  Ainsi, en les apaisant,  on évite de les abrutir de calmants. Tout le monde est gagnant, le malade, les aidants, la société. Une thérapie qui privilégie la parole à la chimie !
Une initiative intéressante que nous signale, par ailleurs,  le Dr Polydor, ami de longue date d’Israël. Laissons-lui la parole :
Le 10/12 à 17h sur les marches du palais du Festival de Cannes, soirée de la flamme, lumière symbole de la mémoire qui s’éveille chez l’enfant et vacille mais refuse de s’éteindre chez les âgés. Des contes, des chants, des animations, entre enfants, ados et âgés autour de bougies : évènement à reproduire dans tous les lieux symboliques du monde et

Quel est le plus symbolique sinon Jerusalem?

Et si toutes les communautés pouvaient dépasser leurs divergences pour dire ensemble leur commune humanité dans l’épreuve de cette maladie qui n’épargne personne…on pourrait faire germer une ébauche de fraternité. Et, si l’oubli pouvait être  le vecteur de la paix? »

On l’a compris. Le Dr Polydor n’est pas qu’un neurologue à Cannes. C’est un humaniste, reconnu comme tel par ses pères. La parole est pour lui, la première des thérapies, c’est celle qu’il utilise contre la maladie d’Alzheimer (dont l’épouse était juive) Et chaque malade, quelle que soit la maladie qui frappe sait est l’importance du mot du médecin  qui parfois ressuscite et souvent accable.

Un grand et beau livre de médecine lisible par tous. Un des rares livres où le malade n’est pas un cas mais un humain qui désespère quand il n’est pas compris mais qui « comprend encore » comme le soutient le Pr Cyrulnik.

Je m’honore de la rare amitié que nourrit à mon égard le Dr Polydor et du soutien qu’il manifeste à mes différents engagements.

Réédition d’ « Alzheimer, mode d’emploi » du  Dr Jean Pierre Polydor

« Quand malade et entourage se comprennent enfin !

Le livre du Dr Jean Pierre Polydor   « Alzheimer mode d’emploi-Le livre des aidants- Ed L’esprit du temps» va être enfin réédité. Véritable Bible pour tous les intervenants, soignants ou famille,  cet ouvrage est le plus complet (et le plus lisible) pour celles et ceux qui ont raison à être concernés par ce terrible fléau qu’est la maladie d’Alzheimer.

Le bandeau qui encadre l’ouvrage retient une phrase du Pr Boris Cyrulnik, le pédo psychiatre de renommée mondiale qui a beaucoup écrit sur les désordres de la Shoah sur les enfants : « la parole s’éteint mais ils comprennent encore. »

C’est là l’intérêt magistral de cette œuvre. « Ils comprennent encore ! » Les malades,  loin d’être « disparus » comprennent, éprouvent et ressentent.  Le Dr Polydor   propose une méthode originale pour communiquer avec ces malades, théâtraliser la relation,  décoder et comprendre.  Ainsi, en les apaisant,  on évite de les abrutir de calmants. Tout le monde est gagnant, le malade, les aidants, la société. Une thérapie qui privilégie la parole à la chimie !
Une initiative intéressante que nous signale, par ailleurs,  le Dr Polydor, ami de longue date d’Israël. Laissons-lui la parole :
Le 10/12 à 17h sur les marches du palais du Festival de Cannes, soirée de la flamme, lumière symbole de la mémoire qui s’éveille chez l’enfant et vacille mais refuse de s’éteindre chez les âgés. Des contes, des chants, des animations, entre enfants, ados et âgés autour de bougies : évènement à reproduire dans tous les lieux symboliques du monde et

Quel est le plus symbolique sinon Jerusalem?

Et si toutes les communautés pouvaient dépasser leurs divergences pour dire ensemble leur commune humanité dans l’épreuve de cette maladie qui n’épargne personne…on pourrait faire germer une ébauche de fraternité. Et, si l’oubli pouvait être  le vecteur de la paix? »

On l’a compris. Le Dr Polydor n’est pas qu’un neurologue à Cannes. C’est un humaniste, reconnu comme tel par ses pères. La parole est pour lui, la première des thérapies, c’est celle qu’il utilise contre la maladie d’Alzheimer (dont l’épouse était juive) Et chaque malade, quelle que soit la maladie qui frappe sait est l’importance du mot du médecin  qui parfois ressuscite et souvent accable.

Un grand et beau livre de médecine lisible par tous. Un des rares livres où le malade n’est pas un cas mais un humain qui désespère quand il n’est pas compris mais qui « comprend encore » comme le soutient le Pr Cyrulnik.

Je m’honore de la rare amitié que nourrit à mon égard le Dr Polydor et du soutien qu’il manifeste à mes différents engagements.

Marqueurs:MEDECINE