Nous laisserons de côté dans cette brève réflexion toutes les formes antiques d’anti judaïsme ou d’antisémitisme (Egyptien, Mésopotamien, Grec ou Romain) Nous ne retiendrons que les aspects modernes du fléau, dégagés (en surface !) de toute implication religieuse.
Le néo-nazisme et l’antisionisme.
Au sujet de ce dernier moyen de pouvoir impunément haïr la Nation juive par la stratégie de la critique politique se substituant à la haine raciale, peu d’historiens crédibles soutiennent encore qu’antisémitisme et antisionisme seraient dissociables.
Nous observerons toutefois la diabolique ressemblance formelle entre les thèses développées à Nuremberg et l’antisionisme. Le deuxième restant l’associé du premier dans sa volonté de généralisation, définissant l’entité israélienne sioniste comme source du mal, tout comme les premiers l’attribuaient aux Juifs. Les antisionistes n’évoquent pas l’extermination des Israéliens comme solution. Ils condamnent « seulement » le droit des Juifs à être chez eux, en Israël !!!
Chaque siècle a eu sa forme particulière d’antisémitisme, mais la typologie dont relève la définition contemporaine reste la plus dangereuse, parce qu’elle rejette toutes les possibilités d’éviter l’anéantissement des Juifs, l’Etat d’Israël restant la tête de liste. En ce sens, la similitude avec la « solution finale » réactualise la forme moderne du nazisme.
Nous voyons que, loin d’être jetée à la poubelle ou au musée, la bible du nazisme, Mein Kampf connaît un essor inespéré dans les pays arabes où le livre est réédité fréquemment. Sans recommander cette lecture, il importe cependant d’intégrer la prétention nazie visant à l’extermination totale et définitive des Juifs et de rapprocher, de comparer ces ambitions aux volontés contemporaines des ennemis d’Israël.
Qu’y distinguons nous ? Que nous persistons à croire en des négociations de paix avec les Palestiniens, en dépit d’avertissements, on ne peut plus clairs de nos interlocuteurs sur leur volonté de jeter à la mer les sionistes, de maintenir les dispositions de la Charte Palestinienne à ce sujet.
Très récente déclaration du leader palestiniens : « Il n’y aura pas d’Israéliens dans l’Etat Palestinien. » Menaces insistantes du leader iranien sur « l’anéantissement prochain d’Israël » Et donnée originale mais prévisible, on entend de plus en plus que les Juifs (non Israéliens) sont accusés de complicité avec Israël, comme ces religieux Chrétiens obligés de porter l’étoile jaune, selon les critères de l’identité juive définis à Nuremberg.
Jadis, l’Eglise proposait la conversion ou de livrer les Juifs au bûcher. Ceux-ci avaient donc, par l’abjuration, la possibilité de se maintenir en vie. Ils pouvaient trouver des compromis afin d’éviter le pire.
Aujourd’hui, c’est bien la « solution finale » qu’on discerne de plus en plus dans les intentions de nos ennemis. Remarquons la similitude impressionnante des arguments d’Hitler en 1925 avec ceux qu’on avance aujourd’hui. D’abord, état des lieux. Les Juifs détiennent tous les leviers de commande. On insiste plus que nécessaire afin de bien désigner l’origine de tous les malheurs du monde. On prépare les esprits.
Pascal disait : « Il faut aimer la vérité, car à moins de l’aimer vraiment, on ne saurait la connaître » Alors, de grâce, ouvrez les yeux. C’est avec un couteau ruisselant de sang juif que les Palestiniens signeront tout accord de paix.
Si vous êtes croyants priez mais priez avec foi et ferveur. Et si vous ne l’êtes pas, essayez quand même. Le rapport forces en présence ne nous donne pas gagnant sans un coup de pouce venu d’ailleurs.
Et si vraiment vous ne voulez pas regarder vers le ciel, alors baissez les yeux vers vos frères, empêchez les de se livrer aux querelles stériles, aux débats oiseux. Cessons de nous chercher motif à discorde. Quel que soit l’avenir, unis, nous pourrions surprendre le monde, à condition de garder les yeux ouverts.
Arnold Lagémi www.parolevolee.com
