Arnold Lagémi www.parolevolee.com
Si l’on devait établir un bilan sur ce que les Juifs ont donné et apporté au monde, accompagné des noms des illustres messagers qui en furent les porteurs, on pourrait se poser la question, pourquoi, apparemment, trouve t-on tant d’hommes exceptionnels chez les Juifs?
Serait-ce un cadeau de la Providence, parce que les Juifs ont été choisis pour la rédemption du monde ? Inacceptable. Les Juifs ont été les premiers à affirmer l’origine unique du genre humain.
Par ailleurs la connotation raciste, serait irrecevable sur le plan moral et contraire à la loi juive. D’autre part, une telle insinuation serait insoutenable et indéfendable au regard de la biologie, de l’anthropologie et de toute autre spécificité scientifique.
Et pourtant !
En avance sur l’époque où il affirma avoir reçu la Loi de Moïse, le peuple juif, fut le premier à définir le droit comme fondement des relations entre les hommes. Ce témoignage d’humanisme et de progrès dans un temps où le crime se confondait avec la vertu pose la question de l’extrême précocité du peuple juif, porteur d’universalisme.
Une approche fut ébauchée avec le code d’Hammourabi, mais aucune similitude avec la structure hébraïque qui, en avance de plusieurs siècles sur le reste de l’humanité, reconnut, par exemple, la nécessité du repos hebdomadaire. Les Dix Commandements fondent la plupart des sociétés et justifient la reconnaissance de la prééminence des Hébreux dans la liste des individus et des groupes porteurs de progrès pour l’humanité.
Cette capacité à « saisir l’essentiel » n’a pas, bien évidemment, son origine dans une quelconque disposition génétique mais dans « l’outil » sur lequel l’intelligence s’est aiguisée depuis des millénaires : La Loi de Moïse. Cela ne veut pas dire que tout étudiant juif en théologie verra ses capacités intellectuelles décupler.
C’est au niveau des habitudes de penser, établies par les siècles que la sociologie établira ses critères. Le premier élément à retenir est le monothéisme juif, exceptionnel dans sa rigueur, inflexible dans sa définition et tellement incompréhensible que le philosophe Plotin n’hésita pas à qualifier les Juifs d’athées !
Habitués à la référence de l’unité divine sans compromis, les Juifs apprirent que l’UNITE s’imposait aussi à l’homme comme déterminant son équilibre et sa lucidité. (cf la philosophie de HERMANN COHEN) Si TOUT ce qui fait l’homme, va dans le même sens, et que l’objet de la pensée s’applique à mettre en pratique le monothéisme ; alors, dans son destin personnel, l’homme ainsi défini, verra sa capacité discursive s’élaborer dans le surpassement.
Familiarisés avec ce combat pour la reconnaissance du D.ieu unique et invisible, les Juifs apprirent très tôt à repousser scories et fausses valeurs. S’en suivit une acuité du « regard » qui transposa au bénéfice de l’homme, cette recherche de l’unité, jusqu’alors réservée au transcendant. L’esprit juif apprend donc depuis la nuit des temps que, à l’image de son créateur, il doit tout entreprendre pour ne se fonder que sur une identité unifiée.
Ce combat laisse des traces indélébiles sur les hommes ayant une telle ambition. Il rejaillit sur la perception et la compréhension du monde et de son environnement. L’intelligence est immédiatement définie non comme un moyen d’avoir ou de posséder mais comme une stratégie de défense, donc de vigilance. Elle met en action, non le sens pratique, fut-il artistique, agricole, militaire etc…mais la réflexion exercée hors toute implication pragmatique.
Interpelant les sources vives de l’esprit, une telle façon de faire sera amenée à requérir cette fraction de l’esprit, habituellement laissée en friche. Aucun exemple similaire dans l’Antiquité. Fécondée par cette singularité juive, la philosophie grecque balbutiera sa nostalgie de l’unité perdue, alors que, pour les Juifs, le combat pour l’unité du genre humain est le seul qui mérite d’engager l’avenir.
La pratique du monothéisme des Hébreux porte la conséquence de l’identité unificatrice de l’homme. Toute société qui se fondrait sur un tel idéal hisserait l’homme vers l’inaccessible et lui permettrait de recevoir la Révélation DEBOUT ET NON A GENOUX, ce qui fut le cas au Sinaï
Loin de poser la question de la supériorité des Juifs, la civilisation hébraïque pose plutôt l’affirmation de la portée majeure et émancipatrice de la pédagogie
Chez eux ,les lecons ne portent jamais.S’il y’avait un Prix Nobel de bêtise politique, je mise sur la première place au podium.
Pour le reste, je pense que s’agissant de « Peuple du Livre » qu’Arnold Lagémi fait plutôt état d’un inconscient collectif plus que de particularités qu’on peut rencontrer chez tous les particuliers.
Mais un imbécile, fût-il Juif, le restera avec tous les accessoires religieux supposés lui tenir d’ornements intelligents.
Le Ciel nous a bien gratifiés de ce genre de spécimen ,hélas!
Il est vrai qu’une amélioration peut -être perceptible aprés un régime strict de têtes de poissons crus à jeun pendant un mois.Essayez! et revenez vers nous pour avoir la vraie réponse …et sans doute l’aurez vous trouvée.Bien cordialement.
Signé:refusé à plusieurs concours…encore un peu Juif et un peu intelligent ..en étant seul à le croire, comme de bien entendu.
Si vous voulez bien relire mon texte et y réfléchir, sans préjugés, vous remarquerez que je n’explique ni ne justifie rien par la génétique ou des prédispositions liées à la naissance. L’analyse que l’ai tentée se situe au niveau pédagogique exclusivement.
En effet, l’étude qui reste le premier commandement au sein de la culture juive a porté des siècles durant sur la casuistique talmudique ou « pilpoul ». Cette interpellation de l’intelligence qui met l’accent et la priorité sur le RAISONNEMENT essentiellement, reste une innovation dans l’histoire de la pédagogie. Dès l’enfance, la confrontation à ce genre d’étude ainsi qu’à l’exemple des parents qui ne cesseront le « pilpoul » qu’à leur mort a permis de solliciter plus tôt, la capacité d’analyse (dont tout être humain dispose) que ne le pratiqueront les civilisations environnantes plus portées vers l’exaltation du merveilleux et éloignées du raisonnement didactique. Cette hypertrophie de la capacité intellectuelle se fonderait donc sur un apprentissage précoce, intensif de l’esprit s’étalant sur la durée de la vie. Avez-vous remarqué que les Juifs ne sont pas des bâtisseurs. Ils n’apprennent pas à construire dans l’espace mais dans le …temps. Le Talmud fait réfléchir dès le premier mot et la culture juive ignore les loisirs. Alors quoi d’étonnant à ce surcroît de « matière grise » si, très tôt, l’enfant est habitué à « faire travailler son esprit » pendant que d’autres apprennent à « tuer le temps » Rien de spécifiquement Juif dans ce qui n’est qu’une pédagogie autre !
Probablement que l’esprit scientifique que vous-même évoquez, requiert un type d’interpellation, une démarche intellectuelle similaire au « pilpoul » talmudique.
Je ne sais plus où je lisais qu’il était établi que l’homme n’exploite qu’une infime partie de ses capacités cérébrales…. Peut être que certains en ont eu conscience très tôt et ont décidé d’y pallier. Et quand bien même, le Talmud n’aurait pas été ouvert la vie durant, voire sur deux ou trois générations, certaines habitudes ou reflexes acquis en voyant ses parents ou ses grand parents AGIR OU REFLECHIR restent des comportements issus d’une manière d’être où l’étude reste fondamentale. Ces attitudes fondées sur l’exigence, s’il nous accordé de savoir et pouvoir les importer dans notre vie, évitent de se fourvoyer en facilitant l’accès à l’essentiel. Voilà ce que j’ai voulu dire. Et cela ferait rire. En quoi je vous prie ?
Je vérifie mes chevilles, effectivement, elles sont enflées. Cela est du probablement à la marche qui est une excellente activité favorisant la réflexion. A conseiller….
Mais ça arrange Madoff & autres connaisseurs des SPONTEX qui lavent…
Vraiment à tellement oser les bêtises, c’est l’humain qui les crée qui s’anemuise finalement.
Cet article est atteinte au peuple juif !
bien cordialement
Merci de dire que « La Loi de Moïse est une voie privilégiée » pour ceux qui l’étudient.
La « reconnaissance » de cette loi ne saurait exclure des bénéfices dispensés ceux qui, bien que, non observants restent suffisamment lucides pour en affirmer la permanence.
Votre appréciation sur « l’anti dot » reste judicieuse car être doté d’une telle exigence place le destin d’Israël à une telle hauteur que la trahison de l’un de ses fils précipite celui ci sur une impasse avec une déchéance telle, qu’il en perd la noblesse d’être Juif.
Très amicalChalom
Quant à votre histoire de l’homme bien des scientifiques et historiens doivent se marrer en vous lisant!
Par contre il est vrai que nous trouvons dans la communauté Juive des grands scientifiques et ce dans tous les domaines!
Bien à vous et au peuple Juif.
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