« Il y a un temps pour détruire et un temps pour construire » dit l’Ecclésiaste 3,1) Mais, est ce dans le destin d’Israël de s’édifier dans la solitude ? Car, si l’on devait s’en tenir aux seules délibérations de l’ONU, l’Etat d’Israël compterait deux nations amies : la Tchécoslovaquie et le Canada ! Une réduction des alliances à un tel point force l’interrogation et oblige au repli, ne serait ce que le temps d’une réflexion et d’un bilan.
L’attitude de l’Assemblée Générale de l’ONU, est devenue, à l’égard d’Israël, celle d’un tribunal permanent où Israël est le seul accusé. Les motifs sont divers mais tous posent la même question qui, décryptée fournirait le chef d’inculpation suivant : Israël étant un obstacle à la paix, Israël doit disparaître !
On comprendrait mieux, pourquoi l’ONU accepte que sa Charte soit bafouée et que, pour la majorité de ses membres, la question n’est pas, n’est plus de savoir si l’Etat de Palestine se justifie par l’histoire. Somme toute, le problème posé est : Comment s’y prendre pour isoler l’Etat Juif ? Il paraît évident que tout est fait pour inviter Israël à présenter sa démission, ce qui serait une initiative « fructueuse » pour dissocier l’Etat d’Israël des autres nations.
Accepter les propos du dictateur iranien par lesquels, Ahmaninedjab promet de rayer Israël de la carte sans décider une exclusion temporaire de l’Iran tant que des excuses ne seraient pas présentées, devient, compte tenu du contexte, non le signe d’une faiblesse mais l’aveu d’une complicité.
N’oublions pas, que tous les domaines où Israël est impliqué a donné lieu à une condamnation. En 1975, l’ONU, (quand bien même, elle ya renoncé par la suite,) a jugé que le sionisme, pierre angulaire du lien millénaire reliant Israël à sa terre s’assimilait au racisme ! Il est regrettable que les dirigeants israéliens n’aient pas compris à ce moment, qu’en parvenant à de telles extrêmes, les nations du monde intimaient à Israël l’ordre de se saborder ou de se convertir, c’est-à-dire d’abandonner le caractère Juif de l’Etat d’Israël, ce qui revient au même ! Imposer à Israël le retour des réfugiés est une autre condamnation à mort d’Israël qui hypothèque sérieusement son avenir, en obligeant à un choix impossible.
L’ONU par son acceptation, en l’état, de la réalité palestinienne, déclare la guerre à Israël, mais une guerre d’un genre particulier, celle qui contraindrait Israël à tirer les conséquences, toutes les conséquences de son isolement. Le tout, après avoir jeté une bombe empoisonnée, dans les consciences et mentalités, à savoir que sionisme= apartheid !
Toutes les armes sont mises à l’essai pour déterminer celles qui feront flancher l’Etat Judéen. Et la perversion utilisée est la provocation pour contraindre Israël à la faute. Les diverses raisons mises en avant par l’ONU pour justifier une condamnation répétitive et variée de l’Etat d’Israël, font penser au pêcheur à la ligne qui jetterait plusieurs lignes en même temps, se disant, qu’au moins, une d’entre elles attirera le poisson.
L’ONU commence à atteindre les rives nauséabondes où l’action n’est pas seule mise en cause, mais celle-ci dépassée, on s’attaque désormais à l’identité juive qu’on exige qu’Israël abandonne. Le problème palestinien n’est à l’évidence qu’une des manifestations du rejet d’Israël par le monde.
Une des réponses possibles à cet embrasement de la haine anti juive, ne serait-il pas, qu’Israël, accusant chaque jour une solitude confirmée, retrouve, au moins, une liberté de manœuvre que, seule une démission de l’ONU lui apporterait ?
Nous ne devons pas etre membres des Nations Unies. C’est meme écrit dans la Bible, Nombres 23:9 où Balaam, sous l’influence de Dieu, au lieu de maudir les Enfants d’Israel, il les bénit! et il ajoute « c’est un Peuple qui demeure pour son compte et n’est pas à etre compté parmi les Nations ».
Chaque fois que nous participons à un organe international, cela se retourne à notre détriment! Pourquoi ne pas sortir des N.U., en claquant la porte et en exprimant notre foi seulement en Dieu?
Dr: Edoardo Shmuel Récanati – TEKOA – Israel