Victor DURUY (1811 – 1894) Ministre de l’Instruction Publique sous le Second Empire.
Les Moniteur Universel, 3 décembre 1871.
« Le peuple de l’unité, qui jamais n’a voulu qu’un seul D.ieu et un seul temple, n’a eu besoin que d’un seul livre pour ne pas périr!
COMMENTAIRE:
Il n’y a pas que « les plaisanteries les plus courtes qui sont les meilleures. » Les pensées des hommes illustres aussi ! En effet, il est donné à certains grands, la grâce d’aller à l’essentiel en quelques mots.
Ainsi, cet extrait de presse de décembre 1871, permet à Victor Duruy, de constater qu’à la différence d’autres peuples, d’autres civilisations, qui, pour témoigner de leur présence, de leur influence et de leur vocation ont eu recours à l’architecture par la construction d’édifices impressionnants, à l’art, (peintures ou sculptures) ou à un nombre considérable d’écrits témoignant de leur grandeur et de la marque indélébile, croyaient-ils, de leur passage sur terre, le peuple juif a compris qu’un seul livre, la Bible, suffirait à remplir cet office.
En effet, matrice de toutes les manières d’être homme, la Bible dont l’influence fut capitale pour la naissance du Christianisme et de l’Islam, reste l’assise fondamentale de toute civilisation, fondée simultanément sur le Droit et la reconnaissance de la transcendance.
Conscient qu’un seul Livre serait suffisant pour être le dépositaire et le garant de toutes les promesses, tout en portant témoignage de la vocation juive, c’est lui que le peuple Juif a choisi pour être son ambassadeur auprès des Nations.
Et, il a eu raison !
Saluons, l’esprit de synthèse et le génie de Victor Duruy, de l’avoir compris en…quelques mots.
