De façon immédiatement perceptible, le choix européen à la cause arabe « sacrifie » l’Etat d’Israël, présenté comme « responsable » de la tension au Moyen Orient. Dans le même temps, en Chine, ce même Israël est présenté comme « modèle ! » Déjà des publications antisémites d’importation apparaissent en Chine pour tenter de briser la volonté de rapprochement avec Israël. Curieusement, certains commentateurs Chinois conservent les prétextes antisémites : « les Juifs seraient intelligents et efficaces en affaires » mais n’arrivent pas, bien au contraire, aux conclusions meurtrières, mais à la question admirative : « Comment font-ils ? »
Cette introduction « chinoise » ouvre des perspectives et facilitent des conclusions irréversibles. En l’état, deux raisons majeures font bénéficier la cause arabe de l’intérêt exclusif de l’Europe. Des réalités économiques évidentes liées à la possession de « l’or noir, » accordent, en effet, à celle-ci, un poids et une influence tels, qu’elle aurait l’opportunité redoutable de modifier radicalement l’économie mondiale. Cette seule donnée stratégique pourrait expliquer à elle seule le choix de l’Europe. S’y superpose, toutefois, un autre motif, lié à la nature spécifique des liens qui se sont établis entre Juifs et Européens et que j’exposerai après avoir complété la description du premier motif.
Le caractère particulier de la réalité politique arabe, ignore toute comparaison avec les références occidentales. La primauté du principe de la Nation Arabe, accorde à certains de ses dirigeants, le roi d’Arabie, par exemple, un statut quasi sacré, qui lui permet d’exercer autorité et influence dans le monde religieux de l’Islam, que celui-ci s’exprime en terre arabe ou autre. Ces conditions renforcent les communautés de la Diaspora musulmane, de plus en plus « présentes » en Europe, d’une influence qui ne peut être ignorée des différents gouvernements Européens.
Le premier point empêchant donc le soutien européen à Israël est le choix « économique » de l’Europe pour le « camp arabe. » assorti de la prise en considération de la croissance démographique des communautés musulmanes résidant en Europe et sur lesquelles certains pays Arabes à dominante islamique, seraient en mesure d’influencer radicalement le comportement.
Le second point, plus subtil est lié au positionnement historique des communautés juives d’Europe, qui, au regard partial d’une majorité d’Européens, apparaissent, bien plus, comme des « éléments rapportés » que, comme des données nationales intégrées pleinement au paysage national et culturel des pays où ils vivent.
La « qualité » de ce second point s’éclaire par l’antisémitisme, demeuré l’anti-Judaïsme jusqu’à la Révolution Française et qui, loin de s’être dissipé, s’est transformé en aversion pour l’Etat d’Israël, entité récapitulative et réceptacle de toutes les manifestations identitaires juives. Observons que les pays de l’Europe n’ont pas su (ou voulu !) « profiter » de la découverte de l’univers concentrationnaire pour imposer un vaste programme éducatif, qui aurait permis sinon l’éradication de l’antisémitisme, du moins une atténuation certaine.
Dès lors, on comprendra cette réalité affligeante que l’intérêt européen ne semblant pas compatible avec le renouveau national juif, « l’option arabe » de l’Europe n’a pris en compte ni le patriotisme des Juifs, à son égard, voire leur sacrifice, pas plus qu’elle n’a considéré que le « choix arabe » contredisait l’obligation onusienne de 1947 d’aider l’Etat d’Israël. Que l’intérêt soit préféré à la vérité s’inscrivait désormais dans une vision d’ensemble qui vouait l’Etat Juif à l’anéantissement, tout en marquant le « distinguo gaullien » par lequel le nationalisme exclut l’attachement à deux nations !
Les Juifs doivent savoir que l’antisémitisme ne règne pas partout et, qu’en Extrême Orient, par exemple, « Être Juif, c’est être un « modèle »
La recherche de nouvelles alliances ne saurait désormais concerner exclusivement l’Etat Juif. Elle s’applique aussi, avec la même détermination aux Juifs de la Diaspora, qui doivent dissiper les ombres, afin d’avoir un comportement qui, tout en restant fidèle à leur patrie non juive, doit rester adéquat avec cette réalité injuste, inique mais bien tangible, qu’illustre le parti pris, car,
Jamais l’Europe ne soutiendra Israël !
Je ne suis pas aussi sur que vous, l’un des éléments qui empêche, ce choix se sont les antisémites, par le biais de l’appellation antisioniste.
Casser les reins de cette nébuleuse qui se nomme » france palestine » » Certes la moyenne d’age est assez élevé, mais sur l’aspect financier, ils ont le porte monnaie bien rempli, je ne sais pas ou j’ai lu cela mais il on en poche de l’ordre + de 600.000 E, c’est sur ce point qui faut leurs faire un des-crédit ……Qu’ils se bouffent entre eux, créer un doute, trahison s …..Et en même temps démontrer peut être par le biais des séances de cinéma la réalité d’Israël….? L’histoire récente 1920 à aujourd’hui, et la haine de certain Arabes et le résultat actuel dut aux refus des états Arabe de reconnaître l’état d’Israël et que toutes ces guerre sont des guerres ethniques….L’histoire, peut de personnes la connaissent réellement L’intégrisme grandissant est un élément clef pour que l’antisionisme s’affaiblisse Exemple : le boycotte des produits d’Israël , c’est 25.000 Arabes aux chômages grâce à france/palestine, ou encore les actes certes isolé de vandalisme c’est le résultat de la culture de la haine de fp etc……..Je ne dis pas que j’ai raison, mais il n’ empêche il faut taper là ou cela fait mal…!