Le moins qu’on puisse en dire, c’est que la France n’avait pas besoin de cette confrontation pour savoir qu’elle était menacée. La difficulté majeure se confond avec l’obligation, de devoir intégrer au sein de la communauté nationale des milliers d’individus.
Le pire, c’est qu’à cette réalité se mêlent des connotations inapplicables en l’état, interpelant le pays dans ce qui lui reste de conscience vertueuse et de tradition hospitalière.
Cette pression « humanitaire » est la plus redoutable des perspectives à laquelle la France est confrontée. Au problème posé se superpose la nécessité d’une solution qui s’inscrivant dans l’urgence, laisse prévoir que les services administratifs ne pourront s’y distinguer par la pratique d’une rigueur à laquelle n’auraient pu se soustraire d’autres prétendants à la qualité de réfugiés.
Une réalité pourrait avoir une importance stratégique et logistique lourde de conséquences: ces réfugiés, en grande partie Musulmans, quand bien même hostiles ou indifférents, en l’état, à toute forme de prosélytisme, représenteraient sur le territoire national des forces éventuelles dont « l’armée Islamiste » pourrait s’associer le concours en cas de besoin.
Enfin, n’est-il pas incompréhensible que la France dans ce danger qui risque de l’atteindre dans ce qui lui reste de potentiel vital, n’envisage pas la délivrance d’une injonction onusienne aux pays Arabes, leur faisant obligation d’accueillir ces « réfugiés »qui sont leurs frères dans une foi commune ? Il n’y aurait pas atteinte à la vocation de la France de tenir compte d’une hiérarchie qui placerait le peuple Français en tête des priorités nationales!