« Le Monde Occidental, si proche de nous par la civilisation et les institutions, où était-il? Et la marionnette ONU dont les ficelles se tirent comme au joli temps de la SDN, où se cachait-elle?
Enfin, la France, « notre amie, notre alliée où, où était-elle? Pour quelques isolés dans la masse, pour quelques Justes – Soyons honnêtes, ils furent nombreux, nombreux mais impuissants – qu’on a vu signer, souscrire, s’engager, pour quelques parlementaires au Cirque d’Hiver qui demandaient la Justice, combien d’indifférents, combien de lâches. Que périsse Israël pourvu que ce monde continue cahin-caha son petit bonhomme de chemin. Allons, il est temps de faire le bilan et de reconnaître que notre inventaire des alliances et des amitiés était exagérément, tragiquement gonflé.
Car si la Victoire a eu lieu, David contre Goliath, elle a été la victoire des Juifs et des Juifs seuls et il fallait, peut être, que cela fut ainsi. (Emile Touati – Témoins du salut – Trait d’Union.
Et, de Gaulle, que pensait-il? Que disait-il, avant la Célèbre conférence de presse où les Juifs furent « accusés d’avoir volé la terre Arabe? »
Le Général de Gaulle: « La France n’est engagée à aucun titre ni sur aucun sujet avec aucun des Etats en cause. De son propre chef, elle considère que chacun de ces Etats a le droit de vivre, mais elle estime que le pire serait l’ouverture des hostilités. En conséquence, l’Etat qui le premier et où que ce soit emploierait les armes n’aurait ni son approbation, ni à plus forte raison, son appui… ».
Mon commentaire:
Comment avons nous pu être si aveugles pour ne pas voir venir le coup?
Enfin, ce souci du légalisme (la France n’est engagée à aucun titre, etc…) cette préoccupation du formalisme, n’ont pas interpellé le Chef de la France Libre, sur le « fondement légal, démocratique » de son « Appel »?
Quand? Où? le peuple de France lui a t-il conféré mandat pour agir en son nom? Les initiatives gaulliennes ont été arrêtées pour des motifs qui, bien que légitimes furent éloignées de toute implication démocratique!
Comprenez bien. Si De Gaulle eut raison de ne considérer que l’urgence du sauvetage, sa prise du pouvoir pouvait légitimement conduire à se demander si, une fois, devenu, Chef de l’Etat, il n’aurait pas recours à l’initiative individuelle par l’établissement d’une dictature permanente. Souvenons nous sa réponse à René Cassin qui à Londres lui demandait ce qu’ils étaient:
« La France! » répondit-il avec l’inflexion que dut avoir Louis XIV, quand il affirma: « L’Etat, c’est moi! »
Il faut avoir une idée bien personnelle de l’autorité pour proclamer, après avoir requis le bénéfice de l’article 16 de la Constitution: « Au nom de la France, j’ordonne!
Tout cela, pour dire, pardon, pour accuser, oui, accuser, moi qui fut membre de l’UJP (jeunes gaullistes) de Gaulle de ne pas avoir, au nom de la France, compris que que ce que les Juifs avaient subi au cours de l’histoire au Royaume de France et, en 1940, sous l’autorité de Philippe Pétain, Maréchal de France et parrain de son fils, l’Amiral Philippe de Gaulle, par le « statut des Juifs », méritaient, du moins, et seulement ces deux références, de ne pas être confondues avec les cohortes délirantes de haine qui voulaient « rejeter les Juifs à la mer.
J’avais cru comprendre qu’il « Y a des pays qui ne sont jamais aussi grands que lorsqu’ils le sont pour les autres, la France des Croisades et de la révolution. » Les armées « qui avaient chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin, et dont l’âme chantait dans les clairons d’airain », quand elles forçaient les frontières des pays où l’arbitraire régnait, que faisaient-elles en tout premier lieu, elles ouvraient les portes des prisons, sans se préoccuper du formalisme.
Avant de proclamer « Vive le Québec libre! » la question ne se posait pas!
Comment avoir refusé de tirer les conséquences morales de ce qu’on pouvait attendre et espérer d’un homme qui, pour immense qu’il fût, considérait que la France commença à être la France au baptême de Clovis. pas avant!
Aujourd’hui, ne pas réagir, par voies de fait militaires aux insultes racistes du Chef palestinien accusant les « pieds sales des israéliens de souiller Jérusalem » c’est porter insulte à ceux qui ont libéré la Cité de David. Enfin, redonnez vie au souvenir du géant David ben Gourion qui chargea Golda de ce terrible message à l’Emir Fayçal: « Le prix d’un Juif : dix de chez vous! »
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POUR INFORMATION/ Jean Marc Moskowitz , responsable d’EUROPE ISRAËL reproduit, sans aucune retenue, l’article pour lequel j’ai reçu attestation de plagiat et lettre d’excuse.
Dont acte. 27/09/2015.
Arnold Lagémi