Faire observer que la France ou Israël s’abstiennent de désigner DAECH comme ennemi commun, n’enlève rien aux réalités. Dans son intervention au Congrès le Président Hollande n’a pas permis l’équivoque : « DAECHE a attaqué la France, DAECHE est notre ennemi. »
Laisser croire que d’aucuns auraient intérêt à ne pas associer Israël à cette lutte, dans la mesure où les coups portés à Israël sont la volonté des Palestiniens et non de DAECHE. Cette résultante du processus émancipateur ne doit pas varier. Ces violences commises par des Palestiniens à l’encontre du « colonialisme » Israélien sont des actes libératoires. S’il venait à être affirmé que DAECHE en est l’auteur, le soutien à la cause palestinienne pourrait en être affecté.
Thèse séduisante récusée par une analyse même succincte. Le terrorisme Djiadique, quand bien même aurait-il ses priorités, doit être perçu et appréhendé comme porteur d’une ambition, le Califat, gouvernement central de la Nation Arabe, visant à restaurer la vocation Arabe de la terre. Or, un tel projet ne peut se dispenser d’avoir pour objectif la disparition de toute emprise étrangère sur la terre Arabe, dont le sionisme est une des expressions.
La Nation Arabe ignore les nationalismes. Elle ne connaît pas et reconnaît encore moins ces pays, Jordanie et Irak, par exemple, nés du découpage des puissances alliées.
Il est de l’ordre de l’évidence que le nationalisme palestinien s’inspire de cette entité globale qu’est le DAECHE, porteur de cette ambition islamique, à laquelle l’OLP se soumettra, car, si le nationalisme est étranger à son patrimoine, la Nation Arabe en demeure la substantifique texture.
Au-delà de l’OLP, il y a DAECHE qui, inspirateur des ambitions Islamiques, reste la force à laquelle toutes les autres s’agrègeront, pour tenter de réduire à néant l’Europe et Israël, son allié. Choix que l’amour n’aura pas désiré mais que les guerriers d’en face auront imposé, par la désignation de l’objet de leur conquête : le monde !