Sous la signature de Blandine Le Cain, et Marc de Boni le Figaro.fr fait état d’une indication officielle par laquelle la France a informé l’Europe du risque sérieux d’enfreindre les « droits de l’homme » conséquences de l’Etat d’urgence décrété sur l’ensemble du territoire après les incidents sanglants de ces derniers jours à Paris.
(Extraits du Figaro.fr) :
« Le Conseil de l’Europe a été informé du risque de non-respect de la Convention européenne des droits de l’homme par la France, dans le cadre des mesures prévues par l’état d’urgence. Ce type de dérogation, rare mais rendu possible par le texte, assouplit les règles protégeant les droits individuels.
La France en état d’urgence ne respectera sans doute plus certains points de la Convention européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Le gouvernement français en a fait l’annonce officielle au Conseil de l’Europe, mardi.
«130 noms. 130 vies arrachées. 130 destins fauchés. 130 rires que l’on n’entendra plus. 130 voix qui à jamais se sont tues». C’est par cette anaphore, un effet de style cher au président, qu’a été caractérisé le drame des attaques terroristes qui ont visé Paris. «Ceux qui sont tombés le 13 novembre, étaient la France, toute la France», a salué le président de la République. »
«Nous communions dans les mêmes émotions en faisant fi de nos différences, de nos origines, de nos croyances», a poursuivi François Hollande, soulignant que contrairement aux terroristes, les tombés du 13 novembre «savaient que la France n’est l’ennemi d’aucun peuple». «Cette génération est aujourd’hui devenue le visage de la France», a-t-il encore lancé. »