Jérusalem et la Judée ont été occupées, voire dévastées tant par les soldats des Croisades, venus y « constater le châtiment » du peuple déicide que par les Khalifes et autres dignitaires, de l’Islam conquérant .Toutefois, la présence des Nations à Jérusalem n’est pas « conquête » car celle-ci implique un rapport de séduction, de rassemblement, dont seul Israël sera capable ! Par ailleurs, si les Nations ont eu pour « programme » de dévaster la capitale indivisible, d’Israël , ils n’ont jamais revendiqué son intégration à leur royaume ou leur empire !
Préalable novateur : Jamais la Judée, donc, devenue Palestine, ou Jérusalem, cité fastueuse à qui David donna le statut d’une capitale doublée d’une attirance bien singulière pour une temporalité très relative, ne fut objet d’ambition. Défaite, vaincue, détruite, saccagée, Jérusalem connut tous les outrages, sauf l’offense d’être revendiquée, réclamée par un Maître, que celui-ci fut homme, doctrine ou de religion.
Comme si, par devers les humiliations, les Nations surent que le destin de Jérusalem est indissociable de l’environnement familier et familial. Aujourd’hui encore et, quand bien même dans un souci d’entretien de la »culture terroriste », certains dirigeants Palestiniens se complaisent à évoquer le caractère palestinien de la Cité de David, nul ne prétendra que l’ONU ou le Vatican, n’ont pas fait savoir qu’une direction collégiale était le meilleur destin pour une ville dont la trame contradictoire va jusqu’à ne pas estimer incongru que son « abandon » soit envisagé par ceux-là mêmes qui l’ont libérée de la tutelle exclusivement Arabe.
On ne se hasardera pas à désigner qui que ce soit ,dans la succession pour Jérusalem, préférant l’équivoque que permet l’attribution à un Conseil religieux » de la seule ville juive dans le monde gardant à la vocation historique les mêmes coordonnées mais inversées de la Chrétienté.
En effet, les Chrétiens ont dissuadé de conserver le crédit pour une ville, qui artificiellement libérée de la tutelle franque par la Sublîme Porte, saura réserver son amour aux Juifs, seul peuple qui, dans les annales de l’humanité, fit de la terre une entité aimable., voire une réalité personnifiée « Si je t’oublie Jérusalem… »
