Quand la haine du Juif est incessante, l’anti sionisme ne surprend pas, il confirme !
Anti sionisme : Psychose maniaco dépressive manifestée par le rejet systématique du Juif, aggravée par la volonté de nuire à l’Etat d’Israël. L’anti sionisme, substitution pathologique à l’antisémitisme historique, affection déliquescente du jugement reste le reliquat névrotique passible de disproportion punitive, par le Tribunal correctionnel !
Une perversion subtile expose l’Etat d’Israël et la Diaspora au partage d’une réalité menaçante et ambiguë. En effet, depuis une dizaine d’années, une forme particulière de l’hostilité anti-juive orientée vers la dénonciation exclusive de l’Etat d’Israël prend ses quartiers, toutes saisons et circonstances confondus. La singularité de cette haine nouvelle, prenant pour objet la nation juive dans son expression nationale renaissante, présente, de plus en plus, d’affinités avec la forme classique du ressentiment anti Juif, dont elle est issue.
Ayant appréhendées toutes les potentialités que pareil objectif contient, et, notamment l’opportunité tactique de pouvoir accuser gratuitement Israël de « crimes de guerre » au nom de la « liberté d’expression » l’anti sionisme adaptera à la nouvelle donne les « coups bas » que la haine du Juif pratiqua des siècles durant ,
Cette argutie tout en relevant du délit saura y échapper. Les mensonges sur TSAHAL, y pourvoiront au nom de la liberté d’expression. L’anti sionisme ne tarde pas à recourir à l’emprunt massif des données constitutives de l’antisémitisme classique qu’il utilisera pour tenter d’ôter tout crédit à « l’Etat Juif »
La Nation Juive n’est plus « le Juif errant » mais « une grande puissance! Et les antisémites, anti Israéliens ne cachent pas les remontées discriminatoires à spécificité raciale. L’antisémitisme (dégénérescence selon Nietzsche !) détient donc en partenariat avec l’antisionisme une tactique offensive qui, méconnaissant la synthèse ou l’analyse, n’attaque ni par l’argument ni par la combinaison d’un assemblage démonstratif mais en puisant sans limite dans l’arsenal coutumier de la provocation par l’insulte.
Les armes machiavéliques, : Les discours humiliants, les mensonges, persuasifs par la fréquence, choquants par l’extravagance utiliseront l’irrationnel qui facilite le recours à l’imaginaire mortifère.
La haine bien souvent ne voit le jour qu’après avoir été dépassée par l’admiration. freinée par la jalousie, elle ne naîtra pas du néant. Elle ignore la «génération spontanée ! » Sa démarche initiatique est la fascination initiale, devenue souvent humiliation par la jalousie que suscite la découverte de l’inaccessible. Jamais l’Occident ne pardonnera à Israël, d’avoir opéré « l’humiliation massive » de renoncer à une « transcendance d’origine juive et de nature messianique, jugée illusoire, mais présentant un atout pour les peuples invalides en moralité agissante !
Alors que la double coiffe n’implique pas une deuxième tête, « Juif Français et sioniste » ne présentait pas, jusqu’à ces derniers temps, l’incongruité éventuelle ou l’agacement de l’incompatibilité ! La kippa devenait « l’ostentatoire inacceptable » par lequel les Musulmans affirmaient que le Juif restait solidaire de ses « frères » vivant en Palestine occupée !
Quant au Juif, il découvrait avec stupeur et effroi que l’anti sionisme s’intégrait dans la haine habituelle du Juif avec une aisance stupéfiante. Consacrée depuis 1967, abattre les sionistes relevait de la prouesse héroïque, puisque la suspicio avait été légitimée par celui qui sauva la République, non au nombre de voix favorables mais au nom d’une seule voix qui, soir après soir, répétait inlassablement, « Ici Londres honneur et patrie etc…» La vocalise est restée aussi célèbre que son auteur !
La démocratie mordait la poussière pendant que la Nation Arabe comprenait la nécessité de s’inspirer de l’exemplarité juive. Ainsi , le « pauvre Juif » sera remplacé par le « pauvre Palestinien ! »
« Sionisme, Etat Juif et Juifs » se trouvent rassemblés. Indissociables, dans une communauté de destin.
Tous les sionistes ne portent pas kippa mais tous les sionistes sont Juifs ! Sauf les amis d’Israël ! Quoique, ami d’Israël, par les temps qui courent, n’est-ce pas déjà, être d’Israël ?
Rassurer l’innocent, anéantir le coupable, accorder au droit l’aptitude légitime à user de la force, articulation essentielle de la présence du juste dans le droit et, partant de toute prétention à moraliser le débat, la nécessité de la .preuve n’est plus exigée pour fonder l’opinion. La « preuve » c’est ce que l’on met en œuvre pour asseoir la vérité. Voyez avec les yeux de l’âme, Depuis que Révolution fut inventée, elle n’a pu dépasser les frontières du rêve ! Ainsi, renaissent de leur décomposition les nourritures contaminées par l’abject, encouragées par l’inique, escortées par le mensonge et laïcisés par la force des choses. « Être Juif n’est pas innocent » disent les jaloux ! Il n’est donc pas illégitime d’accorder à « sioniste » l’extension de sens déjà opérée par le racisme.
Ainsi, en catimini les lois sur racisme, antisémitisme, négationnisme et révisionnisme, qui sont « honneur de France » s’exposent au dépassement, dès lors qu’il sera attesté qu’être Juif implique le lien fatal avec sionisme.
Les ragots les plus abjects circulent déjà « Ces sionistes qui font la France » ou « France sous domination de la politique israélienne ». Le Penchant » pour l’Etat Juif dévoile une tendance devenue coupable !
En concédant, à « sioniste » la valeur synonymique de « Juif », l’identification à Israël, engendrera le basculement de l’être Juif, dans une réalité aussi redoutable que celle de l’Allemagne issue de Meïn Kampf, l’identification inévitable du Juif et son classement parmi les « criminels de guerre »si Israélien et « complice sinon!
La collusion entre antisémitisme et antisionisme ôte à tous les Juifs la liberté de choix.
Ainsi les démocraties permettront d’atteindre un risque exterminatoire absolu par la démonstration artificielle, mais néanmoins redoutable, qu’il n’y a pas de Juif innocent!
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