Blaise Pascal : Le peuple Juif est singulier par sa « durée » !
Pascal insiste. Cette ancienneté est associée à une grande constance du peuple juif à l’égard de sa loi, toute contraignante qu’elle soit. Ce paradoxe est censé frapper le lecteur d’étonnement et d’admiration
ARNOLD LAGEMI : INTRODUCTION ET PRESENTATION
L’attitude passive à l’endroit du racisme anti Juif ne peut plus éviter une légitime réaction d’auto défense : la production de données avérées dont l’intention est de réveiller autant la honte du coupable que d’interpeler l’indifference ou le mépris du Juif et du tiers. Montrer que la Palestine n’est pas qu’une supercherie mais qu’elle a aussi dérobé l’appréciation victimaire du peuple juif, neutralisee en 1948
L’antisemitisme confirme la pratique du racisme le plus sauvage. Il devient audacieux et se manifeste sans crainte. Il se révèle à visage découvert. Il doit être combattu avec IMAGINATION.
Il faut Justifier l’appréciation NIETZSCENNE RELATIVE AUX ANTISEMITES, DEGENERES en l’occurrence Les grands esprits Français condamnent la discrimination anti juive, à l’égard de laquelle toute concession est compromis et aveu de faiblesse. Si ces citations qui fondent la France et lui confèrent la qualité enviée d’entité matricielle, ne sont pas réfutées, il sera équitable de rajouter à « dégénérés, » l’once de responsabilité qui justifie qu’à l’origine fils de d’Alembert, certains Français se surprennent à estimer quelques mérites à la Revolution nationale : lâches
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Avantages du peuple juif.
Dans cette recherche le peuple juif attire d’abord mon attention par quantité de choses admirables et singulières qui y paraissent. Je vois d’abord que c’est un peuple tout composé de frères, et au lieu que tous les autres sont formés de l’assemblage d’une infinité de familles, celui‑ci, quoique si étrangement abondant, est tout sorti d’un seul homme, et étant ainsi tous une même chair et membres les uns des autres, composent un puissant État d’une seule famille. Cela est unique. Cette famille ou ce peuple est le plus ancien qui soit en la connaissance des hommes, ce qui me semble lui attirer une vénération particulière, et principalement dans la recherche que nous faisons, puisque si Dieu s’est de tout temps communiqué aux hommes, c’est à ceux‑ci qu’il faut recourir pour en savoir la tradition. Ce peuple n’est pas seulement considérable par son antiquité, mais il est encore singulier en sa durée, qui a toujours continué depuis son origine jusqu’à maintenant. Car au lieu que les peuples de Grèce et d’Italie, de Lacédémone, d’Athènes, de Rome, et les autres qui sont venus si longtemps après, soient péris il y a si longtemps, ceux‑ci subsistent toujours, et malgré les entreprises de tant de puissants rois qui ont cent fois essayé de les faire périr, comme leurs historiens le témoignent, et comme il est aisé de le juger par l’ordre naturel des choses pendant un si long espace d’années, ils ont toujours été conservés néanmoins, —– et cette conservation a été prédite ; —– et s’étendant depuis les premiers temps jusques aux derniers, leur histoire enferme dans sa durée celle de toutes nos histoires. La loi par laquelle ce peuple est gouverné est tout ensemble la plus ancienne loi du monde, la plus parfaite, et la seule qui ait toujours été gardée sans interruption dans un État. C’est ce que Josèphe montre admirablement contre Apion et Philon Juif, en divers lieux où ils font voir qu’elle est si ancienne que le nom même de loi n’a été connu des plus anciens que plus de mille ans après, en sorte qu’Homère, qui a écrit de l’histoire de tant d’États, ne s’en est jamais servi. Et il est aisé de juger de sa perfection par la simple lecture où l’on voit qu’on a pourvu à toutes choses avec tant de sagesse, tant d’équité et tant de jugement, que les plus anciens législateurs grecs et romains, en ayant eu quelque lumière, en ont emprunté leurs principales lois, ce qui paraît par celle qu’ils appellent des Douze Tables et par les autres preuves que Josèphe en donne. Mais cette loi est en même temps la plus sévère et la plus rigoureuse de toutes en ce qui regarde le culte de leur religion, obligeant ce peuple, pour le retenir dans son devoir, à mille observations particulières et pénibles sur peine de la vie, de sorte que c’est une chose bien étonnante qu’elle se soit toujours conservée constamment durant tant de siècles par un peuple rebelle et impatient comme celui‑ci, pendant que tous les autres États ont changé de temps en temps leurs lois quoique tout autrement faciles. UN HEROS GARDIEN DE LA LOI. Dr YEHOUDA DAVID |